Le PNV exige que Snchez investisse 235 millions en Euskadi et que la TVA des coiffeurs baisse à 10%

Le parti d’Ortuzar enregistre 71 amendements aux budgets 2022 qui intègrent un fonds cinématographique uniquement pour les langues régionales

Le porte-parole du PNV au Congrès, Aitor Esteban, s'entretient avec Pedro S
Le porte-parole du PNV au Congrès, Aitor Esteban, s’entretient avec Pedro Snchez dans la salle du Congrès.Luis Séville

Le PNV presse le président Pedro Snchez dans la nouvelle phase d’un négociation budgétaire dans quelle partie avec le handicap que votre soutien aux budgets 2022 est tenu pour acquis. Cependant, le groupe parlementaire dirigé par Aitor Esteban a enregistré 71 amendements au projet de budget qui intègrent des investissements pluriannuels en Euskadi et en Navarre par plus de 235 millions d’euros et des modifications législatives pour faciliter plus d’offres d’emploi publiques et des modifications dans le Loi sur le sport au profit de l’Athletic et de l’Amorebieta.

Le PNV a facilité le premier processus d’approbation des budgets 2022 en réalisant le transfert intégral du revenu vital minimum (IMV) et a enregistré une batterie de demandes économiques avec lesquelles augmenter les investissements au Pays basque. Selon les estimations du gouvernement espagnol, les investissements directs en Euskadi qui déjà encaissé les budgets s’élèvent à 568,8 millions d’euros, parmi lesquels figurent les 79,2 millions que l’exécutif d’Urkullu alloue aux travaux du « Y » et qui sont déduits de la quote-part annuelle.

Mais ces investissements sont insuffisants pour le PNV qui aspire à atteindre 235 millions supplémentaires d’investissements en 2022 qui ont, dans certains travaux, des engagements pluriannuels qui s’étendent jusqu’en 2025 comme dans la construction d’une nouvelle gare dans le quartier de Bilbao à Zorroza. Près de 30 millions d’euros sur une vingtaine d’actions seront alloués à la rénovation des voies ferrées voisines en Biscaye et Gipuzkoa, bien que des montants importants soient réclamés pour une demi-douzaine de projets.

L’un d’eux est la création d’un fonds cinématographique pour les langues officielles de l’Espagne, sauf castillan, de quoi auriez-vous besoin 12 millions d’euros. Autres 2,8 millions euros au projet de transformation numérique du basque. De plus, ils prétendent 35 millions pour un centre de technologie appliquée en Biscaye, 35 millions supplémentaires pour un système de transport ferroviaire appelé tren-tran pour relier Bilbao à Balmaseda et 35 millions supplémentaires pour un «pont cyclable» entre Erandio et Barakaldo.

Par territoires, Gipuzkoa concentre les demandes du PNV sur les investissements hydrauliques avec 20 millions en quatre ans pour la station d’épuration de Loiola et l’un des 24 millions pour l’Aarbe. Les investissements les plus importants revendiqués par les nationalistes dans le territoire historique de Lava se concentrent sur l’agrandissement de la plate-forme aéroportuaire de Foronda avec 6,5 millions et la rénovation d’un pont à Lapuebla de Labarca.

Le PNV incluait également deux éléments plus génériques pour garantir l’indemnisation des victimes de l’amiante (5 millions) et un autre de 30 millions d’euros pour garantir les permis de travail des mères et des pères qui doivent s’occuper d’enfants atteints de cancers ou de maladies graves.

En outre, le groupe parlementaire d’Aitor Esteban a inclus parmi ses amendements un Réduction de TVA payée par les coiffeurs de 21% actuellement à 10%, une revendication portée par l’ensemble de la filière durant les moments les plus durs de la pandémie alors qu’ils étaient considérés comme une activité « essentielle » en plein confinement.

Les nationalistes exigent que l’incorporation de nouveaux fonctionnaires au-delà de la taxe de remplacement et des modifications sont également incluses dans la loi sur le sport qui profiteront à la fois à l’Athletic et à l’Amorebieta.