Le poste de direction de Podemos à La Rioja démissionne, qui a écrasé sa voiture à Noël et dénonce être victime de «l’extrême droite»

«Aujourd’hui, je suis victime du fascisme, car je suis de Podemos, tout comme le vice-président Pablo Iglesias», déclare Mario Herrera, jusqu’à présent directeur général de la participation et des droits de l’homme.

Concha Andreu, présidente du gouvernement de La Rioja, dans une roue de ...

Concha Andreu, présidente du gouvernement de La Rioja, lors d’une conférence de presse.
Rachel Manzanares EFE

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    La Garde civile tente de clarifier un accident commis par le directeur général de la participation de La Rioja

Le directeur général de la participation et des droits de l’homme de la Gouvernement de La Rioja, Mario Herrera, qui a écrasé sa voiture à Noël, a présenté sa démission de ses fonctions publiques après avoir signalé à la police nationale qu ‘ »il était victime de menaces de mort contre lui, sa famille, ses amis et ses voisins dans ce qu’il dit être une campagne de harcèlement organisée par l’extrême droite « , a informé le gouvernement de La Rioja.

Une situation « insoutenable » malgré le fait que « en politique comme dans la vie, il faut être prêt à faire des sacrifices » mais recevoir une multitude de messages menaçants même chez lui et sur son lieu de travail, l’a poussé à prendre la décision et dire «déjà assez».

Herrera, à travers une vidéo, définit le moment difficile qu’il traverse en raison d’attaques personnelles comme un signe de «fascisme» et de «défaite de la démocratie». Par ailleurs, il critique «le silence complice de certains secteurs, face aux attaques fascistes dont il a été victime».

«Aujourd’hui, je suis victime du fascisme, parce que je suis de Podemos, tout comme le vice-président Pablo Iglesias, mais demain, ça peut être n’importe qui».

De son côté, la Ministre de l’Égalité, de la Participation et du Programme 2030, Rachel Romero, dont dépend le département de Herrera, a qualifié les menaces d ‘ »indignes d’une société démocratique » et a regretté que Herrera ait décidé de quitter son poste, bien qu’il comprenne que la situation était devenue « compliquée » après avoir reçu de multiples menaces, dont certaines mort chez lui et sur son lieu de travail.

Du conseiller dirigé par Podemos, ils soutiennent la décision de son PDG, qui n’a pas voulu continuer, affirme-t-il, voyant sa sécurité compromise.

Herrera, a indiqué son service, a été victime d’un accident vers 1h30 le 1er janvier alors qu’il accompagnait un ami proche aux urgences après une chute à son domicile. Malgré le fait que l’accident « n’a causé que des dommages matériels au véhicule lui-même, une campagne de fausses nouvelles, mensonges et harcèlement sur les réseaux sociaux et dans sa propre maison qui ont finalement été dénoncés à la police nationale. « 

La Garde civile pour sa part enquête sur l’événement. On lui avait proposé une sanction pour avoir omis de signaler son véhicule accidenté et pour distraction au volant. On a émis l’hypothèse que l’accident s’est produit après le couvre-feu en raison de la pandémie.