Le PP accuse le gouvernement d’« introduire l’idéologie dans les salles de classe » dès le primaire

« Le gouvernement dépouillait les parents de la responsabilité de premier responsable de l’éducation de leurs enfants, un droit conféré par la Constitution elle-même », prévient Sandra Moneo

Élèves du primaire de l'école San Ildefonso de Madrid, à leur entrée en classe.
Élèves du primaire de l’école San Ildefonso de Madrid, à leur entrée en classe.JJ GuillnEFE
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Le porte-parole adjoint du Groupe parlementaire populaire et responsable des politiques d’éducation, Sandra Monéo, a indiqué qu’« il est évident » que le développement curriculaire que le gouvernement fait avec le nouveau Loi sur l’éducation, la Lomloé, c’est « introduire l’idéologie dans la salle de classe ».

C’est ce qu’a déclaré ce mardi le responsable des politiques éducatives du PP, en référence à la proposition du gouvernement aux communautés autonomes afin que l’étape de Enseignement primaire promouvoir l’égalité des sexes, l’éducation à la paix, l’éducation à la consommation responsable et au développement durable et l’éducation à la santé, y compris affective-sexuelle.

Cette proposition est incluse dans le projet de projet d’arrêté royal qui établit l’ordination et l’enseignement minimum de l’enseignement primaire, qui couvre trois cycles de deux années académiques chacun, fréquentés par des élèves de 6 à 12 ans.

Le document a été envoyé par le ministère de l’Éducation aux différents conseillers sur le terrain pour leur étude et leur débat ultérieur. Ainsi, le projet établit que, dans tous les domaines, une attention particulière sera accordée à l’orientation, à l’éducation émotionnelle et aux valeurs et à la valorisation d’un apprentissage significatif qui favorise l’autonomie et la réflexion.

« Le gouvernement prive les parents de la responsabilité en tant que premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, un droit qui leur est conféré par la Constitution espagnole elle-même », a souligné Moneo.

Dans son Article 27, comme l’explique le populaire, la Constitution stipule que « les parents ont le droit que leurs enfants reçoivent une formation religieuse et morale selon leurs propres convictions ».

Pour le porte-parole du PP, « il est évident » que pour le gouvernement de Pedro Sánchez « le moindre des soucis est d’élever la qualité du système éducatif mais que sa seule intention était de prendre en charge l’éducation et de développer un curriculum selon ses propres valeurs et convictions ».

« Les siens, pas ceux de tous ou ceux développés par la Constitution espagnole elle-même », a condamné le responsable des politiques éducatives du PP.