Le PP annonce qu’il votera contre l’extension de l’état d’alarme: « C’est un outil stérile »

Le leadership national est aligné sur la position d’Ayuso par rapport à celle d’autres barons tels que Moreno, Feijo ou Maueco

Javier Maroto, lors d'une séance plénière au Sénat.
Javier Maroto, lors d’une séance plénière au Sénat.Kike HuescaEFE
  • Congrès Les alliés de Sánchez, prêts à étudier la proposition du PP d’élaborer un «  plan B  » pour remplacer l’état d’alarme
  • La stratégie du parti Pablo Casado passe au PP dans toutes les communautés autonomes qui copient le «  modèle Ayuso  »

Il n’y a pas de débat pour la direction nationale du PP. Le parti s’opposera à toute extension de l’état d’alarme, malgré le fait qu’il existe des barons «  populaires  », tels que Juanma Moreno, Alfonso Fernndez Maueco et Alberto Nez Feijo, qui ne mépriseront pas un moratoire qui servirait de pont jusqu’à ce qu’elle soit approuvée, une législation spécifique pour les communautés autonomes. « Nous voterons contre parce que nous, Espagnols, ne pouvons plus tenir. C’est un outil stérile », a annoncé ce mardi le porte-parole du PP au Sénat, Javier Maroto, lors d’une conférence de presse à la Chambre haute.

Maroto a insisté sur le fait que l’exécutif « aura le vote du PP s’il approuve un véritable plan juridique B » qui permet aux régions autonomes de confiner le périmètre et d’établir des couvre-feux nocturnes sans avoir besoin de l’exceptionnalité des alarmes. « C’est la dernière possibilité que Sanchez a, sinon le 10 mai, nous verrons d’étranges exemples » comme le fait que des soirées peuvent être organisées dans des maisons, car elles ne seront plus illégales, a illustré Maroto.

Il faut rappeler que Pedro Snchez a souligné que l’état d’alerte va décliner le 9 mai et ne prévoit pas, pour l’instant, d’approuver des réformes juridiques alternatives pour les communautés, comme la modification de la loi sur la santé de 1986 afin qu’elles puissent confiner tout son périmètre. Selon lui, les gouvernements régionaux disposent déjà d ‘«outils juridiques» suffisants pour restreindre la mobilité.

Interrogé sur la possibilité que le PP approuve une dernière extension de l’état d’alerte en échange de réformes pendant ce temps la loi, le leader ‘populaire’ a catégoriquement refusé: «Si Sánchez arrive en retard au plan B c’est sa responsabilité, car sur Le 10 mai, nous n’irons complètement à rien « légalement.

« Mais nous avons clairement indiqué que nous allions être contre l’état d’alerte au bout d’un an. Nous ne voulons plus d’état d’alerte », a de nouveau souligné le porte-parole du PP au Sénat. De cette manière, Gnova s’aligne davantage sur les thèses d’Isabel Daz Ayuso -qui est dans la campagne- que sur celles de Moreno ou Feijo.

Le président de la Junta de Andaluca a récemment déclaré qu ‘ »il serait favorable au maintien d’au moins un mois » l’état d’alerte actuellement en vigueur si l’incidence du Covid-19 « continue d’être élevée » le 9 mai, mais en en tout cas, il a critiqué le fait que le gouvernement de Pedro Sánchez n’ait pas rédigé de « législation alternative » à cette personnalité constitutionnelle.

Il en va de même pour le président de la Xunta de Galicia, Alberto Nez Feijo. Pour lui, ce serait la «moindre mauvaise solution» de prolonger l’état d’alerte au-delà du 9 mai pour protéger la sécurité juridique des décisions prises par les communautés autonomes. Feijo a demandé une conférence des présidents pour les dirigeants régionaux et Pedro Sánchez pour faire face à la situation qui se produira après la fin de l’état d’alarme, et a critiqué le gouvernement central pour ne pas avoir de plan pour cela.

Et Alfonso Fernndez Maueco, président de Castilla y Len, a laissé entendre qu’une extension pourrait être inévitable, même si elle était articulée d’une manière différente: « Peut-être que nous n’avons pas à avoir le même état d’alarme, mais plutôt en chercher une autre état d’alerte avec d’autres circonstances et particularités », a-t-il noté la semaine dernière.

Cependant, Ayuso a critiqué l’état d’alarme «imposé et unilatéral» et demande qu’il ne soit pas maintenu. Et ceci, au milieu de la campagne madrilène, est la position que le match a remportée à Gênes. En fait, EL MUNDO a annoncé aujourd’hui que la direction nationale du PP s’est engagée à surfer sur la vague positive du leader madrilène comme raccourci pour atteindre La Moncloa, et bénit que le «modèle Ayuso» soit exporté vers les communautés dans lesquelles le PP ne règle pas et est utilisé comme un bélier opposé.

Cette information a été corroborée par Maroto: « Le succès d’Ayuso dans les sondages nous aide à transmettre des messages à toute l’Espagne: si nous votons ensemble, Snchez part et si nous votons séparément, Snchez continue. L’exemple d’Ayuso sert toute l’Espagne et c’est vrai que ce message est transféré à tout le parti. « 

« Il est compatible que la direction nationale explique à tout le monde qu’il y a des problèmes qui desservent tout le pays avec des décisions de santé différentes comme Castilla y Len ou Galicia », a ajouté Maroto, qui a différencié les territoires dans lesquels le PP gouverne avec ceux dans lesquels ne pas.

Le porte-parole national du «populaire», Jos Luis Martnez-Almeida, a insisté pour «applaudir» le travail des barons et faire l’éloge de leur propre profil. L’ayusización se produit davantage dans les territoires où ils ne gouvernent pas, avec plus de propositions sur l’hospitalité et les impôts et un rejet frontal de l’état d’alarme.