Le PP critique le « silence complice » de Pedro Snchez face aux attaques de Podemos contre la Couronne

Cuca Gamarra souligne que « l’important est de protéger les institutions de l’Etat et de ne pas s’engager dans une voie » qui pourrait conduire à les « affaiblir ».

Cuca Gamarra, porte-parole du PP au Congrès, dans un acte d'accomplissement
Cuca Gamarra, porte-parole du PP au Congrès, lors d’un événement à Logroo.EFE
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Le porte-parole du Parti populaire au Congrès des députés, Cuca Gamarra, a critiqué ce mercredi le « silence complice » du Premier ministre, Pedro Snchez, devant « l’érosion » du couronne et la dernière attaque du secrétaire général de Podemos et ministre des Droits sociaux et de l’Agenda 2030, Ione Belarra, contre le roi émérite.

Dans une interview à Onda Cero, recueillie par Europa Press, Gamarra a critiqué le fait que la partie socialiste de l’Exécutif se tait de « participer à l’érosion des institutions ». Tout cela après que Belarra ait critiqué les scandales « de corruption et d’impunité » de Juan Carlos Ier, dont la « fuite » d’Espagne il y a un an a été qualifiée d' »anomalie démocratique ».

La porte-parole populaire Il a fait allusion aux déclarations du ministre pour justifier la position de son parti concernant le renouvellement des institutions. « La responsabilité que nous avons du PP est d’être garants », a déclaré Gamarra, qui a précisé que la formation dirigée par Pablo Casado n’allait pas donner une « lettre de nature » aux attaques menées par le gouvernement contre le architecture constitutionnelle.

Dans ce sens, Gamarra a insisté sur le fait que pour le PP « l’important est de protéger les institutions de l’État et de ne pas s’engager dans une voie » qui pourrait conduire à les « fragiliser » et à les « remettre en cause » face à « l’instabilité du Gouvernement ». de Sánchez et des partenaires que « le président » a choisis. »

Ainsi, et évoquant le déblocage du Conseil général de la magistrature, la porte-parole parlementaire a assuré que pour le PP « il n’y a pas d’été » si le PSOE est « disposé à quelque chose d’aussi fondamental que l’indépendance » des juges et « non -politisation » de l’organe. « Au moment où le PSOE assumera les garanties d’indépendance (…) l’accord sera ratifié dans quelques heures », a-t-il souligné.

Dans ce contexte, Gamarra a affirmé que « les juges eux-mêmes ont dû se tourner vers l’Europe pour mettre en garde contre la tentative de contrôle par l’Exécutif et l’attaque qu’ils subissent de la part du Gouvernement ». « Cela illustre le moment d’érosion et d’attaque d’une puissance à l’autre », a-t-il déploré.

Selon lui, ce qui manque à Sanchez, c’est « la volonté du point de vue du bon démocrate » de faire en sorte que les politiques ne se mêlent pas de la justice. Gamarra, qui a reconnu que le renouvellement avait été « frustré » à plusieurs reprises, a fait valoir que celui qui a repoussé la possibilité d’un accord à la « dernière minute » a toujours été le PSOE.

« Ce n’est pas au niveau institutionnel »

Dans des termes similaires, le vice-secrétaire à la politique territoriale du PP a exprimé, Antonio Gonzlez Terol, qui devant ces déclarations de Belarra et d’autres accusations de Podemos a critiqué les « attaques consensuelles du président du gouvernement ». Selon lui, Pedro Sanchez démontre « ne pas être à la hauteur du niveau institutionnel que lui impose la responsabilité du poste qu’il occupe ».

« Il ne s’agit plus de sonner l’alarme mais de réprimander publiquement les ministres du gouvernement qui attaquent le siège de l’État pour user la forme politique que tous les Espagnols se sont librement donnée avec le Constitution 1978″, a-t-il déclaré dans une interview au Cope, recueillie par Europa Press.

Étant donné que Sánchez n’a pas commenté ces paroles de Belarra aux questions de la presse au palais de Marivent, Terol a souligné que « c’est le jeu » du directeur général car « chaque jour, il dit qu’il défend le roi Don Felipe  » mais « permet que l’institution de la monarchie parlementaire soit attaquée par les membres de son gouvernement. »

Terol a souligné que lorsqu’on lit les déclarations de Belarra selon lesquelles la monarchie est une « anomalie démocratique, il faut alors lui demander ce qu’elles sont. Cuba Oui Venezuela« . Il leur est très difficile de dire qu’ils sont une dictature et, néanmoins, ils attaquent l’institution que tous les Espagnols se sont donné démocratiquement avec la Constitution de 1978 », a-t-il souligné.