Le PP exhorte à suspendre les extraditions avec le Venezuela

demande la suspension des accords d’extradition avec les pays qui ne garantissent pas l’indépendance de leurs institutions judiciaires

Le président vénézuélien Nicol
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro.Presse Miraflores| EFE
  • Venezuela L’opposition vénézuélienne ne baisse pas les bras et cherche à se refonder contre le chavisme
  • droits humains Amnesty International et Foro Penal associent la stigmatisation publique du chavisme aux crimes contre l’humanité

Le Parti populaire souhaite que le Congrès se prononce sur la nécessité de revoir la politique d’extradition du gouvernement et l’exhorte à suspendre le traité avec Venezuela datant de 1989. Elle demande également la suspension des accords d’extradition avec les pays qui ne garantissent pas l’indépendance de leurs institutions judiciaires, ne respectent pas la présomption d’innocence et utilisent les tribunaux pour réprimer l’opposition. Ceci est indiqué dans une proposition de non-loi enregistrée par le PP à la Chambre jeudi dernier.

A leur initiative, populaire affecter les cas des opposants vénézuéliens Rolando Figueroa Oui Ernest Luis Quintero. Le premier réside à La Corogne avec sa femme et ses deux enfants et le second est privé de liberté depuis plus de 15 mois en attendant d’être remis aux autorités vénézuéliennes.

Figueroa est revendiquée par Caracas pour son affiliation à Volonté populaire, l’un des partis qui composent la Table ronde de l’unité démocratique, la plate-forme de référence de l’opposition au régime de Nicolás Maduro. Quintero, pour avoir travaillé dans une entreprise qui, avant d’être expropriée, finançait des médias liés à l’opposition.

Le PP explique dans sa proposition que le ministre de l’Intérieur À deux reprises au cours des deux dernières années, il a rejeté la demande d’asile déposée par les deux opposants, malgré les menaces qu’ils ont reçues et les persécutions politiques évidentes dont ils font l’objet de la part du régime vénézuélien.

Les populaire rRappelez-vous que le Union européenne maintient les principaux dirigeants vénézuéliens sanctionnés et nombre d’entre eux sont persécutés par plusieurs pays pour des crimes liés au trafic de drogue. Ils soulignent également que c’est un pays dans lequel la justice est contrôlée par la dictature et les tribunaux sont un instrument de politique répressive.

A tout cela, ils ajoutent dans leur initiative que la Cour Pénale Internationale a engagé une procédure contre le Venezuela pour crimes contre l’humanité après avoir confirmé que des arrestations arbitraires, des tortures dans ses prisons et des procédures judiciaires ad hoc ont lieu, sans respecter les principes les plus élémentaires d’une justice impartiale.