Le PP impute à la gestion économique de Ximo Puig 11 milliards de la dette record de Valence

Il dénonce que l’inclusion d’un poste de revenu fictif dans les budgets de la Generalitat a déclenché la dette valencienne, la plus élevée par rapport au PIB

Le président de la Generalitat, Ximo Puig, en apparition.
Le président de la Generalitat, Ximo Puig, en apparition.BIEL ALIOEFE
  • Budgets 1.325 millions: le revenu fictif de la Generalitat pour le sous-financement avec l’approbation de Montero

Dans sa croisade particulière contre le sous-financement de la Communauté valencienne, le Gouvernement de Ximo Puig a décidé d’inclure dans chaque budget de la Generalitat un jeu fictif de 1 325 millions d’euros. Des revenus irréels qui apparaîtront pourtant à nouveau dans les comptes 2022 comme l’a confirmé EL MUNDO par le ministre des Finances, Vicent Soler. Et ce malgré le fait que la Generalitat a clôturé 2020 en battant un record historique en dépassant pour la première fois le 50 000 millions d’euros de dette publique. Le PP reproche désormais au président socialiste d’avoir généré près de 11 milliards d’euros par cette voie de la « tromperie ».

« Les déceptions de Puig dans les comptes représentent 11 000 millions d’euros de dettes supplémentaires pour les Valenciens », selon le porte-parole du PP Économie auprès des tribunaux valenciens, Rubn Ibez. « Pour couvrir son manque de leadership et sa soumission au gouvernement Sanchez, la seule chose qui lui vient à l’esprit est de faire les comptes et de mettre un jeu fictif que la Communauté valencienne n’a jamais reçu. Devant cela, le trou qui Puig quitte chaque année il a généré une dette accumulée qui s’élève à 11.000 millions d’euros depuis que Puig est président ».

De hecho, la inclusin cada ao de 1.325 millones de euros en concepto de ingresos en los presupuestos de la Generalitat no deja de ser una previsin totalmente irreal porque nunca se cumple, pues es el dinero que se calcula que debera percibir de ms la Comunidad Valenciana avec un modèle de financement autonome pour le rapprocher de la moyenne espagnole de financement par habitant. Autrement dit, ce sont 1 325 millions que la Generalitat met sur le papier qui vont recevoir des virements de l’Etat mais sait qu’ils n’arriveront jamais. Du moins, pas avant de changer un modèle expiré qui est bloqué depuis des années au ministère des Finances.

Ainsi, dans des déclarations à ce journal, Soler considère l’inclusion de l’élément fictif dans les comptes comme « hétérodoxe d’un point de vue financier, mais légitime d’un point de vue politique ». L’organe de contrôle de la Generalitat elle-même, le Syndicat de Comptes, a déjà prévenu le Consell qu' »il ne doit inclure dans ses budgets initiaux de transferts à recevoir de l’Etat, issus du système de financement autonome, que les prévisions de revenus qu’on peut raisonnablement espérer obtenir ».

Car la contrepartie est qu’avec cette formule une dette continue de croître qui, selon le Banque d’EspagneFin 2020, il atteignait près de 49 % du PIB régional, le chiffre le plus élevé de toutes les communes. Le gouvernement valencien insiste sur le fait qu’une grande partie de la dette doit être attribuée au problème de sous-financement, pour lequel il a été demandé au ministère des Finances un mécanisme pour compenser la dette historique liée au sous-financement.

Pour le PP, cependant, la croissance exorbitante de la dette est due à la « gestion économique désastreuse du président Puig ». Selon Ibez, « cela signifie le licenciement de 3.000 agents de santé, des cliniques fermées, des listes d’attente en santé et dépendance qui montent en flèche, des bourses non payées, 19.000 étudiants en caserne… ».