Le procureur demande à la Cour suprême de confirmer toutes les condamnations de l’ERE, y compris le détournement de fonds de Jos Antonio Grin

Le ministère public a envoyé son rapport à la chambre criminelle de la Haute Cour pour demander la confirmation complète de la condamnation de l’ERE frauduleuse.

L'ancien président de la Junta de Andaluc

L’ancien président de la Junta de Andaluca, Jos Antonio Grin, sortant du tribunal après avoir entendu sa condamnation à six ans de prison.
GOGO LOBATO

Le procureur a demandé à la Cour suprême de confirmer intégralement les condamnations dans l’affaire de l’ERE. Selon des sources fiscales d’EL MUNDO, les procureurs Rafael Escobar Oui Fernando Prieto ont envoyé leur rapport de 789 pages à la chambre pénale, où ils demandent que les sanctions que le tribunal de Séville a infligées à l’ancien président de la Junta de Andaluca soient confirmées, Image de balise Manuel Chaves et 17 autres accusations du gouvernement andalou pour ERE frauduleux.

Le parquet de la Cour suprême, conformément aux critères suivis tout au long de la procédure anticorruption, demande également que la peine infligée à l’ancien président andalou Jtoi Antonio Grin, qu’il a été condamné à 6 ans de prison et 15 ans de récusation pour un délit de détournement de fonds publics et un autre de prévarication. Si la Cour suprême accepte cette pétition contre Grin, l’ancien président andalou ne pourra pas éviter d’entrer en prison.

De son côté, son prédécesseur, Manuel Chaves, a été condamné à neuf ans de récusation pour crime de prévarication.

Selon L’Espagnol, les procureurs de la Haute Cour soutiennent que << les personnes condamnées, consciemment et délibérément, ont contourné la procédure appropriée d'octroi de l'aide par une classification de crédit inadéquate dans la préparation des budgets et dans les modifications budgétaires afin d'accorder l'aide sans aucun contrôle externe et sans le contrôle interne nécessaire ».

Les représentants du ministère public considèrent que les condamnés «ont agi en dehors de la légalité administrative, démontrant de manière fiable qu’ils étaient conscients de l’illégalité du système mis en place pour la distribution aveugle de l’aide».

Le rapport du procureur intervient lorsque la chambre criminelle doit décider d’annuler ou de confirmer les peines pour cette macro-cause de corruption. L’arrêt du tribunal de Séville a considéré comme prouvé que les gouvernements socialistes andalous avaient créé un système illégal pour disposer et accorder des centaines de millions d’euros de subventions à leur discrétion -679- en contournant tous les contrôles et toutes les réglementations dans un seul but, fermer le système social. des incendies qui à cette époque, à partir de l’an 2000, menaçaient l’hégémonie du PSOE dans l’un de ses fiefs historiques. Tous les condamnés auraient été conscients de l ‘«illégalité évidente» du système généré autour de l’ERE.