Le procureur maintient sa demande de trois ans et trois mois de prison pour Cifuentes pour le Mster

Le ministère public finalise sa condamnation pour l’ancien président de Madrid pour incitation à un crime de falsification documentaire.

Cifuentes dit qu’il n’a pas défendu son TFM: « J’ai été surpris parce que c’était un acte très informel »

  • Jugement.


    L’ancien ministre de l’Education reconnaît avoir appelé « à plusieurs reprises » le recteur à demander des documents sur Cristina Cifuentes
  • Interrogatoire.

    Cifuentes, sur le banc: « Le certificat de thèse de Master final est un document que je ne demande pas et curieusement l’Université m’envoie »

Le procès de l’ancien président de la Communauté de Madrid, Image de balise Cristina Cifuentes, fait face à son dernier tronçon. Lors de la session de ce vendredi, le ministère public a finalisé sa demande de trois ans et trois mois de prison pour l’ancien chef du Parti populaire comme inducteur d’un crime de falsification documentaire dans le Final Master Work Act (TFM) Diplôme de troisième cycle en public Loi de l’État autonome de l’Institut de droit public du Université Juan Carlos de Madrid (URJC) où l’ancien chef populaire a été enrôlé.

Le ministère public demande une sanction similaire pour Mara Teresa Feito, le fonctionnaire et ancien conseiller du gouvernement régional de Madrid accusé du même crime que l’ancien président et une peine de 21 mois de prison pour l’ancien directeur du maître, le professeur Cecilia Rosado, en tant qu’auteur du documentaire faux. A Rosado, le procureur applique la déclaration de confession atténuante hautement qualifiée après avoir admis avoir commis l’acte sous la pression visant à sauver la carrière politique de Cifuentes. Ce sera jeudi prochain que le procureur présentera son rapport final.

Tout au long de la matinée, il y a eu un défilé de témoins à la Cour provinciale de Madrid. La journée a commencé par le témoignage de l’ancien directeur adjoint de l’Institut de droit public, Laura Nuo, qui a confirmé que sa signature était falsifiée sur plusieurs documents qui lui ont été montrés lors du procès. Plus précisément, dans plusieurs certificats de validation de sujets de différents étudiants du master. Lors de sa comparution, Nuo a souligné que les signatures qui lui avaient été montrées sur divers documents n’étaient pas les siennes. « Cette signature n’est pas la mienne », a-t-il affirmé à plusieurs reprises.

De même, l’étudiant du master s’est déclaré à l’audience. Coral del Mar Carvajal qui a déclaré avoir fait le TFM mais ne l’a pas défendu parce que « à ce moment-là les règlements ont changé » et le professeur de l’URJC, Roberto Medina, qui a expliqué que dans son cas il n’avait pas présenté les travaux susmentionnés.

Ces déclarations coïncident avec celle offerte par Cifuentes lors de sa déposition au procès. L’ancienne présidente de la Communauté de Madrid a assuré devant le tribunal le 22 qu’elle « n’avait pas défendu » le travail, bien qu’elle l’ait fait et l’a donné à l’université. « J’ai expliqué les lignes générales et j’ai été surpris car c’était un acte très informel. En fait, les personnes à qui j’ai confié le travail je ne sais pas si c’est le tribunal qui l’a évalué plus tard », a-t-il déclaré.

Cifuentes supprime la clé USB fournie

D’autre part, le professeur du troisième cycle susmentionné Esther Gonzlez Hernndez, Il a rapporté ce vendredi devant le tribunal que c’était le professeur Enrique Álvarez Conde – décédé en 2019 – qui lui avait demandé d’être « flexible » avec les élèves qui ne fréquentent pas les cours du master.

Pour sa part, en début de séance, la défense de Cifuentes, exercée par l’avocat Jos Antonio Chocln, a annoncé qu’elle renonçait à la preuve qu’elle avait présentée lors des questions d’audience précédentes, c’est-à-dire à la clé USB qui contenait l’ordre du jour de l’accusé lorsqu’elle occupait le poste de déléguée du gouvernement et où une lacune était indiquée le 2 juillet 2012 pour aller défendre sa thèse de maîtrise. L’ancienne présidente estime que cet agenda regorge de données personnelles qu’elle ne souhaite pas filtrer et transcender l’opinion publique.