Le PSOE et le PP renouvellent le pacte contre les violences de genre et seul Vox le rejette

Tous les partis sauf celui d’Abascal s’unissent devant les Tribunaux contre le fléau des violences sexistes

Le porte-parole du PP, Cuca Gamarra.
Le porte-parole du PP, Cuca Gamarra.Image de balise Juan Carlos HidalgoEFE
  • Tribune 25-N : le silence n’est pas une option, par Pilar Llop
  • Justice Sept cas de violence sexuelle sur dix examinés par la Cour suprême en 2020 ont eu des enfants comme victimes

Tous les partis représentés au Congrès et au Sénat, à l’exception de Vox, signent l’accord pour le renouvellement du Avis du Pacte d’État contre les violences de genre. Parmi les signataires, les deux formations majoritaires se démarquent, puisqu’il s’agit d’un nouvel accord institutionnel entre le PSOE et le PP, le deuxième après le déblocage de la Cour constitutionnelle en octobre.

Le pacte est signé ce jeudi 25 novembre Journée de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et compte sur la participation du président du gouvernement, Pedro Snchez, compte tenu de l’importance que tous les partis, à l’exception de Santiago Abascal, donnent plus de moyens à la lutte contre les violences sexistes, qui ont déjà fait 37 morts en 2021.

La validité du pacte d’État contre les violences de genre a pris fin en septembre 2022. L’accord est signé par plus de 25 formations politiques et signifiera la protection du pacte et son financement, ainsi que la subvention aux entités féministes qui viennent en aide aux femmes victimes de violence. sexiste.

Les porte-parole populaireCuca Gamarra et Javier Maroto ont été chargés de convenir des termes de l’avis avec la ministre de l’Égalité, Irene Montero (United We Can), qui a représenté l’exécutif dans les négociations. Le PP a seulement exigé « de maintenir l’esprit du pacte de 2015 ».

Des sources parlementaires confirment que seul Vox est resté en dehors du texte convenu. A noter que le troisième groupe de la Chambre basse n’a pas non plus souhaité signer la déclaration parlementaire contre les violences de genre. Autant y opposer son veto, car ces déclarations ont besoin de l’unanimité pour avancer.

Le président du PP, Pablo Casado, a revendiqué le Pacte d’État contre la violence de genre (promu par le PP) et a exigé davantage de mesures, de moyens matériels et personnels pour lutter contre ce fléau.

Lors de votre visite au Association ANAR, Casado a demandé que les forces et organes de sécurité de l’État et la justice soient soutenus afin qu’ils aient plus d’outils.

Par ailleurs, le PP a préparé cette année un manifeste dans lequel il met également l’accent sur des enjeux qui l’éloignent de Vox : « Nier ou remettre en cause cette réalité empêche de résoudre un problème qui nécessite l’engagement de l’ensemble de la société », dit le document, dans un référence claire et voilée à Vox.

« Il faut continuer à favoriser la formation en milieu scolaire, en abordant la lutte contre les violences de genre dès la classe au fur et à mesure afin que les plus jeunes prennent conscience au plus vite de ce problème », ajoute le manifeste, avant d’ajouter que cela « est clé de notre société et de son avenir.

« Nous ne pouvons pas supporter les statistiques », a déclaré Casado, qui a souligné que cette année, il y a déjà 37 femmes assassinées, une tous les six jours, et 1 100 depuis qu’il y a un record. « C’est quelque chose qu’il faut éradiquer et il faut y aller tous ensemble », a-t-il insisté, avant d’avertir que ce type de violence survient à un âge plus précoce en raison du contrôle des réseaux sociaux et de la cyberintimidation qu’elles subissent chez les filles et les adolescentes.

Marié prône la « tolérance zéro contre la violence par procuration », qui cette année a coûté la vie à cinq enfants et laissé 20 autres orphelins et a proposé que la prison permanente révisable soit étendue aux hypothèses de meurtre après agression sexuelle et de dissimulation du cadavre, comme un moyen de dissuasion pour les agresseurs et contre la récidive.