Le PSOE et ses partenaires demandent d’opposer leur veto au Congrès aux médias qui « brisent le climat de cordialité »

Selon les signataires, des chaînes comme Estado de Alarma ou 7NN présentent un comportement qui « génère un climat de tension qui entrave le travail du reste des journalistes »

Meritxell Batet s'entretient avec le député Cs Guillermo D
Meritxell Batet s’entretient avec le député Cs Guillermo Daz, à la tribune.EFE
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Le PSOE et ses partenaires parlementaires, à travers leurs équipes de communication respectives, ont enregistré une lettre adressée au secrétaire général du Congrès des députés exigeant que la Chambre « prenne des mesures pour rétablir le bon fonctionnement des conférences de presse sans mettre en péril la liberté d’information et le bon climat qui a toujours existé ».

Le procès du PSOE, ERC, Unidas Podemos, PNV, Bildu, JxCat, PDeCAT, Mme Pas-Equo, CUP, Comproms, BNG et Nueva Canarias font valoir leur « inquiétude » quant au « manque de respect intolérable » envers les représentants de certains groupes parlementaires par « des personnes accréditées en salle de presse » qui « brisent le climat de cordialité et de décorum entre journalistes et personnels des groupes politiques ».

Avec cette affirmation, ils renvoient aux questions et aux interpellations que des médias tels que Etat d’alarme ou 7NN Ils ciblent les porte-parole, de préférence de gauche, dans la sphère parlementaire et qu’on leur répond presque invariablement par l’argument qu’ils sont des « bulles d’extrême droite » auxquelles ils ne souhaitent pas participer.

De l’avis des groupes signataires de la lettre, les médias susmentionnés présentent un comportement qui « détourne les conférences de presse et crée un climat de tension qui entrave le travail du reste des journalistes qui effectuent leur travail avec professionnalisme ». Et à cela ils ajoutent : « Ce qui devraient être les apparitions parlementaires actuelles se transforment en confrontations idéologiques. »

Accréditations

Cette situation, de l’avis des signataires, se traduit par « un manque de respect intolérable envers le personnel de certains groupes parlementaires qui brise le climat de cordialité et de bienséance entre les journalistes, les politiques et le personnel des groupes ». En ce sens, le PSOE et ses alliés assurent que cette situation « ne correspond pas au code déontologique ni aux principes d’action convenus par les professionnels de terrain ».

Pour cette raison, les services de presse des forces qui signent cette déclaration exhortent la Chambre à « prendre des mesures ayant pour objectif de rétablir le bon fonctionnement des conférences de presse au Congrès, sans mettre en péril la liberté d’information et le beau temps dans la salle de presse. « 

Des sources proches du secrétaire général du Congrès avertissent qu’il n’est pas possible de refuser l’accréditation aux personnes qui confirment leur appartenance dans les médias.