Le PSPV récupère son offre de motion de censure aux Cs pour renverser le PP d’Alicante au milieu d’un tremblement de terre politique

Le président du Diputacin, Carlos Mazn, défend que le pacte « est en bonne santé » et que Ciudadanos se démarque de la manœuvre socialiste

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Le chef des Cs, Toni Cant, avec le président du Conseil provincial d’Alicante, Carlos Mazn.
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L’offre n’est pas nouvelle, mais le cadre l’est. Le tremblement de terre politique qui a entraîné la rupture de Ciudadanos avec le PP à Murcie et à Madrid a conduit les socialistes valenciens à proposer à nouveau ouvertement au parti orange une motion de censure contre le président «  populaire  » du Conseil provincial d’Alicante, Carlos Mazn. Le mouvement PSPV, qui n’a pas fini d’apprécier le leader des socialistes valenciens, Ximo Puig -qui a également déjà flirté en son temps avec Toni Cant-, cherche à se plonger dans la fissure d’un pacte gouvernemental entre les deux partis de droite qui, au contraire, défendent leur accord à Alicante. Y compris Mazn à la première personne.

La vérité est que, s’ils le voulaient, les chiffres sont de la part du PSPV et des C, qui, au Conseil du comté d’Alicante, comptent 16 députés contre 14 pour le PP. Ainsi, l’offre d’un pacte entre PSPV et Cs vient de loin. Les socialistes ont essayé depuis le début d’être d’accord avec le parti orange –à la fois au Diputacin et à la mairie d’Alicante– d’expulser un PP qui, comme ils l’entendent, continue de traîner la galette de la corruption.

Selon le porte-parole des socialistes au Conseil provincial, Toni Francs, «l’offre est toujours sur la table». « Ce serait l’occasion de parier sur la régénération de la Diputacine après des décennies de gouvernement du PP », a insisté dans des déclarations à ce journal. Pour le français, le motion de censure est en haut du tableau: « Nous avons une disponibilité et une disposition totales. »

Bien sûr, il n’y a pas de conversations formelles en ce sens, comme l’a reconnu le porte-parole du groupe socialiste dans les Cortes, Manolo Mata: « Pour moi c’est un souhait, mais il n’y a pas de conversation. » De son côté, le président de la Generalitat et leader du PSPV, Ximo Puig, n’a pas voulu se mouiller et, encore moins donner le sentiment qu’il s’agit d’un changement de stickers. « Vous ne pouvez pas faire comprendre au public que les institutions sont dans un jeu partisan », s’est-il borné à dire.

Le principal nommé, Carlos Mazn, est sorti publiquement pour défendre que « le pacte gouvernemental entre le PP et les citoyens est en bonne santé au Conseil provincial d’Alicante ». « Nous travaillons en étroite collaboration, avec des équipes stables », a souligné le président de l’institution provinciale.

Quelques mots entérinés par le coordinateur provincial des C et porte-parole au Diputacin, Javier Gutirrez: « Les objectifs sont atteints ». De plus, il a ajouté qu ‘ »il n’est pas assimilable » à Alicante ce qui se passe dans d’autres territoires, garantissant ainsi la continuité des pactes législatifs.