L’Ertzaintza a refusé d’enquêter sur le million d’euros sénégalais en décembre

Le commissaire qui fait office de « liaison » avec le Service de l’emploi s’est limité à ordonner aux travailleurs d’aller le signaler au commissariat

Le conseiller de l'Ertzaintza Erkoreka avec le lehendakari Urkullu et le chef de la police Bujanda à Arkaute.
Le conseiller de l’Ertzaintza Erkoreka avec le lehendakari Urkullu et le chef de la police Bujanda à Arkaute.IREKIA
  • pays Basque Le Sénégalais avec un million d’euros a introduit des faux bâclés dans le système de santé basque
  • Fraude Un Sénégalais récolte plus d’un million d’euros d’aides sociales basques avec 62 fausses identités

Le commissaire de l’Ertzaintza José Carlos Rioja a exclu en décembre 2021 dernier d’avoir informé ses propres collègues ou la Police Nationale de la falsification de passeports utilisés par SUR dans la fraude de l’aide sociale basque pour un total de 1 091 000 euros. Le commandement de la police basque sert de lien entre les Service Basque de l’Emploi-Lanbide et la Ertzaintza sans que les travailleurs eux-mêmes connaissent leurs fonctions. Tâches d’intermédiation, comme Rioja l’a assuré à ce journal, qui incluent le contrôle des irrégularités détectées dans les bureaux basques pour l’emploi et qui disparaissent sans aucun type de traçabilité ou d’explication.

La vice lehendakariIdoia Mendia assuré mercredi 8 dernier à l’hôtel Ercilla de Bilbao qu’il ignorait l’origine de l’enquête diligentée par la Police Nationale qui a permis de mettre fin à une fraude d’un million de dollars à l’aide sociale basque commise par un citoyen sénégalais de 41 ans, résident saisonnier à Biscaye et qu’il avait 22 collaborateurs. Tous sont libres et en attente de jugement et ni le tribunal d’instruction ni le bureau du procureur n’ont clarifié les mesures imposées pour empêcher l’évasion d’ON.

Mendia – un jour après qu’EL MUNDO a révélé le résultat du travail de la Brigade étrangère – aurait dû savoir que la liaison d’Ertzaintza avec Lanbide avait ordonné aux techniciens de Lanbide à la mi-décembre de se rendre dans un poste de police après avoir détecté trois faux passeports utilisés par l’ON

Rioja a envoyé la réponse, selon des sources judiciaires, depuis son adresse e-mail à Lanbide, malgré le fait que le commissaire ne soit pas un travailleur de cette agence dépendant du ministère de l’Emploi. Les faux passeports détectés sont devenus la pointe de l’iceberg d’une énorme fraude qui a commencé en 2008 et dans laquelle ON est venu créer 62 identités différentes pour obtenir près de 900 euros, en ajoutant le Revenu Garanti (RGI) comme l’Allocation Complémentaire Logement (PCV ) accordée pour les chambres en sous-location.

Le commissaire de l’Ertzaintza était le maximum responsable de la Unité d’enquête criminelle de lave et le haut commandement du commissariat et du Siège territorial de Lava. Malgré son CV dans des postes de nomination directe, les critères qu’il a imposés en communication interne – au su du directeur général gloire magique– était que les travailleurs devaient assumer la signature de la plainte d’actes prétendument criminels qui avaient été portés à leur connaissance. La Rioja a assumé en 2019 le poste de « liaison » qui était occupé depuis 2014 par le également commissaire Juan José Lacunza.

L’existence et les fonctions de cette « liaison » policière sont inconnues de la plupart des 1 000 travailleurs de Lanbide. Son existence remonte à septembre 2014 lorsqu’un « protocole d’action » a été établi entre l’Ertzaintza et le Service basque pour l’emploi dans le but de « réduire les délais de réponse de l’Ertzaintza à d’éventuels actes criminels dans les bureaux du Service de l’emploi ». La « liaison » policière, d’abord Lacunza et maintenant Rioja, continua à dépendre de l’Ertzaintza, mais avec un bureau dans les services centraux de Lanbide en La victoire. Aucun document public ne précise pourquoi Lacunza a été désigné comme « agent de liaison » ni comment s’est déroulée l’élection de son successeur.

Depuis début janvier 2021, la direction de Lanbide avait eu connaissance de ces faits sans assumer la direction de l’enquête. Ce n’est que lorsque les données obtenues par les travailleurs de Lanbide sont parvenues à la police nationale que leur propre enquête a été déclenchée. Le groupe Immigration a commencé ses travaux à la mi-février (Mendia a déclaré que cela faisait 10 ans) et en un mois seulement, il a désactivé cette fraude millionnaire à l’aide sociale basque avec l’arrestation le 21 mars d’ON L’enquête de la Brigade de l’immigration du National La police a continué pendant plusieurs semaines et a entraîné 23 arrestations et la saisie de 22 faux passeports, 16 livrets bancaires au nom de fausses identités, 17 cartes de crédit, neuf téléphones portables, un disque dur externe et divers documents liés à Lanbid.