Les agresseurs de Samuel Luiz se sont rencontrés à plusieurs reprises après le crime pour détruire des preuves

La femme arrêtée pour son implication présumée dans le passage à tabac du jeune galicien est la petite-fille de ‘La Tula’, un trafiquant de drogue

Des fleurs à l'endroit où Samuel a été assassiné.
Des fleurs à l’endroit où Samuel a été assassiné.EFE

La police enquête sur une deuxième réunion de tous les participants à l’attaque de Samuel Luiz le 3 juillet à La Coroue. EL MUNDO a annoncé que les principales parties impliquées se sont réunies pour la première fois dans une zone proche du lieu du crime, une heure et demie seulement après les faits. Les principales personnes impliquées étaient présentes à cette première réunion. Et ils y parlaient de ce qui s’était passé sans montrer aucun regret.

Lors de la deuxième réunion, qui a lieu quelques jours après les événements, tout le monde est déjà impliqué. Les sources consultées soulignent qu’il aurait pu y en avoir huit qui étaient là. Lors de cette réunion, ils ont analysé quels étaient les messages qu’ils avaient passés après avoir tué Samuel et ont accepté de les détruire, selon ces sources.

Lors de cette réunion, entre autres, ont été Diégo Oui Alexandre Jumba, les deux principaux concernés. Avec eux Katia, un partenaire de l’un d’eux, qui a également été arrêté alors qu’il est maintenant en liberté, et le plus jeune, Émoussé, qui est considéré comme l’auteur du vol du portable de Samuel.

La réunion a été convoquée pour un échange de vues et au cours de celle-ci les participants ont accepté de garder le silence s’ils étaient interrogés, précisent ces mêmes sources.

Grand-mère ‘Tula’

La jeune détenue, selon ces sources, est la petite-fille d’un trafiquant de drogue connu de la police dans la région de Carballo. Elle est la seule qui aurait une relation quelconque avec le monde criminel.

Guadalupe Iglesias Jimnez, alias ‘La Tula’, a été condamné à des peines de prison pour des délits de trafic de drogue. Elle a été arrêtée par la police en novembre 2007 à la place Carballs à à la colline (Ardaa). Dans l’opération, les agents ont saisi un demi-kilo de substances illicites (cocaïne et héroïne, principalement), plusieurs armes à feu et divers bijoux volés.

Les personnes concernées ont toutes sortes de conditions : il y a des chômeurs, des travailleurs et des étudiants. Et aucun d’entre eux n’a de dossier. « Il n’y avait aucune donnée permettant de suspecter un comportement violent conduisant à un acte comme le crime de Samuel. » Les détenus et le reste des suspects se connaissaient, « c’étaient des amis », mais ils ne faisaient partie d’aucune structure criminelle ou d’un gang.

D’autre part, le président du tribunal d’instruction numéro 8 de La Corua a rendu une ordonnance dans laquelle il décrète que la procédure pour le crime de Samuel soit suivie par la loi organique du tribunal des jurés.

Nouvelles déclarations

Ceci est rapporté par la Cour supérieure de justice de Galice (TSXG), qui explique que cette décision est adoptée en raison du type de crime imputé aux personnes enquêtées, « homicide ou meurtre, à déterminer tout au long de l’enquête », selon le haut précise le tribunal.

Ce jeudi, les quatre majeurs enquêtés, ainsi que les parties à l’affaire, ont été convoqués à une audience « au cours de laquelle l’imputation sera précisée, comme l’exige l’article 25 de la loi organique du Tribunal du Jury ».

Il s’agit d’environ trois hommes et une femme. Dans le cas du premier, la police a confirmé que les tests ADN, effectués sur le corps de la victime, sur ses vêtements et sur une bouteille retrouvée, les « impliquent directement » dans le crime.