Les agressions d’un père négationniste dont les filles ont été expulsées de l’institut pour avoir refusé de porter un masque à la récréation sont portées devant le procureur

Le parent a publié des données et des images et des enregistrements du directeur du centre et des inspecteurs de l’éducation, en plus de clichés d’autres élèves alors qu’ils étaient dans la cour

Le ministre de l'Éducation

Le ministre de l’Éducation, Javier Imbroda, ce lundi à Malaga.
EFE

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Le ministre de l’Éducation et des Sports, par l’intermédiaire de la Délégation territoriale de Malaga, informera la justice de toutes les informations recueillies sur le attaques que l’équipe pédagogique, la direction et les responsables de la IES Ben Al Jatib de Rincn de la Victoria, ainsi que deux inspecteurs pédagogiques, suite à l’expulsion de deux sœurs qui ont refusé de porter le masque pendant la récréation. Une action principalement dirigée contre le père des étudiants, qui sur son profil Facebook a publié des enregistrements, des conversations et des photos de différents responsables impliqués dans cette polémique.

Sur le mur de ce père, qui dans de nombreuses publications se réfère au masque comme « museau », on peut lire une multitude de messages dans lesquels il questionne la – « plandémique », selon lui -, les restrictions convenues par les administrations ou le rôle des forces de l’ordre, même si c’est à partir du 9 février qu’il concentre toutes ses plaintes contre l’institut dans lequel leurs filles étudient.

Ce jour-là, il publie une vidéo, montée avec des enregistrements prétendument réalisés par des mineurs, dans laquelle il montre la séquence de l’expulsion de ses filles: lorsque les enseignants leur expliquent la situation, l’arrivée de la police locale ou les réunions organisées pour discuter de la question. Expulsion qui est adoptée après les filles ils enlèveront le masque pendant la récréation, apparemment, sur une base récurrente.

Les deux élèves capturent des images dans lesquelles ils s’assurent de respecter la distance de sécurité et montrent les autres de leurs camarades de classe, ensemble, formant de grands groupes. Ils enregistrent également un confrontation avec un agent qu’il a demandé à ne pas être enregistré et qu’il a prévenu l’un d’eux qu’il allait la dénoncer. Bien que le principal objet de controverse dans la communauté éducative soit que la vidéo comprend des données et des conversations avec des enseignants et des membres de l’Inspection de l’éducation.

Antonio Martn, père des mineurs, accuse durement dans ses publications le directeur de l’institut, qu’il accuse d ‘«empêcher le développement formatif de deux mineurs». « A menti pour les expulser sans montrer aucun dommage pour la santé, et surtout, il le fait avec la bravade caractéristique de ceux qui se croient intouchables parce qu’ils sont fonctionnaires. On se verra devant un juge », prévient-il dans un Publier dans lequel il répand le nom et l’image de sa «cible».

Il affirme que ses filles n’ont pas été autorisées à recevoir une éducation en ligne et critique qu’on leur a refusé la possibilité de sortir du centre pour «respirer la demi-heure» qui dure la pause. Il reproche également que l’Inspection pédagogique et le délégué de l’éducation « ils n’ont pas voulu intervenir » et que « la communication définitive de l’expulsion ne leur a pas été transmise et qu’ils n’ont pas attendu de réponse aux allégations » présentées.

Le père, qui a fait cette polémique, soutient que «nous souffrons de la dictature tous les jours dans les écoles» et reproche au directeur de «ne pas pouvoir montrer que ne pas porter de« muselière »menace la santé».

Au cours des dernières heures, il a utilisé son profil pour diffuser les photographies de «près de 200 fonctionnaires qui se sont consacrés à manquer de respect à deux mineurs et à moi-même». « Je tiens à remercier cette minorité compréhensive et ces bons professionnels, qu’il y en a, bien qu’ils soient persécutés et acculés par cela masse extrême gauche qui domine l’éducation publique », a-t-il écrit samedi dernier.

Inspecteurs

L’Union des Inspecteurs de l’Education d’Andalousie (USIE-Andaluca) avait demandé ce lundi au délégué de l’Education de Malaga, Mercedes garca paine, pour aller au tribunal et porter au Poursuivre « les enregistrements des conversations, et leur publication ultérieure sur les réseaux sociaux ». En conversation avec ce journal, son président, Javier Fernndez, a censuré l’attitude de ce père et l’a décrit comme « insultes » et « vexations » les «attaques» subies par ces enseignants. Par ailleurs, il a rappelé que les deux inspecteurs désignés ont la considération de « autorité publique »: « Et à ce titre, ils recevront des différents membres de la communauté éducative l’aide et la collaboration nécessaires à l’exercice de leur activité. »

Peu de temps après que cette demande ait été rendue publique, la Délégation à l’Education a annoncé qu’elle «va informer l’autorité judiciaire de toutes les informations recueillies» sur cette affaire. Des sources consultées par EL MUNDO ont expliqué que le service d’inspection a préparé un rapport favorable à engager une action en justice et que ce sera cette semaine où toute la documentation collectée sera transférée au procureur, comme les accusations portées par le père sur son profil Facebook. Le ministère public doit décider s’il a commis un crime et admettre la plainte.

Le ministre de l’Éducation et des Sports, Javier Imbroda, lors d’une conversation téléphonique, a transféré son soutien ce lundi, et celui de tout son département, au directeur de l’IES Ben Al Jatib et au reste des enseignants. Dans une comparution ultérieure, il a souligné que son département « ne permettra pas en aucun cas qu’un enseignant, une équipe de direction ou un membre de l’Inspection pédagogique se sentir ménacé dans l’exercice de leurs fonctions, notamment en veillant au strict respect des règles de coexistence et des protocoles de prévention sanitaire en pleine pandémie, et qui ont contribué à garantir la sécurité de l’ensemble de la communauté éducative au cours de l’année scolaire la plus complexe qui soit. >>

Espaces sûrs

<< Si les écoles sont probablement les espaces les plus sûrs de cette pandémie, c'est grâce au respect des règles et au sens des responsabilités, de la collaboration et de l'empathie de l'ensemble de la communauté éducative, avec l'objectif commun de protéger et de garantir le droit à la l'éducation de nos fils et filles », a déclaré Imbroda.

L’éducation a rappelé que obligatoire Le port du masque pendant la récréation est inscrit dans le règlement du centre éducatif et s’inscrit dans le «règlement en vigueur» du ministre de la Santé et de la Famille et du ministère de la Santé dans le cadre d’une pandémie de Covid-19.