Les congrès provinciaux, la porte par laquelle Casado veut entrer (à la fois) dans le PP andalou

  • Structure territoriale.


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  • Rénovation.


    Coup de pouvoir au PP-A

Ce sera d’abord Grenade, puis Malaga et enfin Cordoue. Les structures du Parti populaire dans ces provinces seront les premières à aborder leur renouvellement dans un processus que les huit Andalous vont traverser et qui débutera début mars et devrait s’achever fin avril. Le PP andalou a donné le coup d’envoi pour la célébration de certains congrès provinciaux que la direction nationale de Pablo Casado entend utiliser comme porte d’entrée à un territoire dans lequel, jusqu’à présent et à quelques exceptions près, son influence était limitée.

Entre Madrid et Séville, il y a un tir à la corde avec la carte andalouse comme décor et avec certaines provinces, comme Séville, marquées en rouge.

Dans la rue Gnova, l’objectif est de consolider son pouvoir territorial d’en bas et les directions provinciales sont désormais une priorité. Plus encore en Andalousie, où le résultat miraculeux des élections autonomes de 2018 a fait de Juanma Moreno, en plus du premier président non socialiste de la junte, un baron national avec suffisamment de poids pour arrêter le renouvellement total que les partisans de Casado propre président national du PP, recherché dans la communauté.

Continuer à freiner ces aléas est précisément l’objectif du leadership régional du PP andalou, qui entend préserver son espace dans le contrôler des provinces, mais en aucun cas ne va se heurter à l’équipe de Casado.

Les deux sont fiancés depuis des semaines dans un négociation qui a pour objectif commun de parvenir à des accords – ou, du moins, qu’ils le semblent – pour qu’il n’y ait qu’une seule liste dans chacun des congrès provinciaux. Donner une image d’unité est le maximum, même si à Gênes, selon les sources du PP national consultées par EL MUNDO, ils ne manqueront pas l’occasion de laisser leur empreinte sur le pouvoir territorial en Andalousie et ils affirmeront leur pouvoir organique.

Cette négociation, qui de la part du PP andalou est dirigée directement par le secrétaire général, Loles López, et le porte-parole et homme fort du gouvernement andalou, Elas Bendodo, a été clôturée dans les trois provinces déjà établies dans le calendrier date de votre congrès. Celui de Grenade sera celui qui ouvrira la saison, le 6 mars, et le lendemain celui de Malaga se tiendra, tandis que le conclave du PP de Cordoue a été fixé pour le 13 du même mois.

Dans aucune de ces provinces, selon les sources consultées par le PP national et régional, il n’y a eu de problèmes majeurs pour parvenir à un accord. À Grenade, suivez l’actuel président, Francisco Rodriguez, qui a pris ses fonctions en septembre de l’année dernière après un pacte entre l’État et les directions régionales; à Malaga, Elas Bendodo répétez et vous en avez déjà officiellement fait la demande; et à Cordoue, bien qu’il n’ait pas été officialisé, Adolfo Molina il a annoncé publiquement qu’il voulait continuer à diriger le PP. Dans aucune de ces provinces, il n’y a eu de discussion.

Mais il n’en va pas de même avec les autres. En fait, l’ordre dans lequel les conclaves doivent être célébrés n’est pas un hasard. Les provinces plus contesté ils vont être laissés pour la fin et parmi eux se trouvent Séville, Huelva ou Cdiz.

Séville, en rouge

Séville est marquée en rouge et c’est l’une des places où la négociation semble plus compliqué car l’équipe de Moreno Bonilla n’endosse pas l’actuelle présidente, Virginia Prez, qui comptera, au moins a priori, avec l’aval de la rue Gnova.

Selon des sources, la direction régionale favoriserait une alternative à Prez dans la figure du maire de Carmona, Juan Vila, une personne sans arêtes et bien vue de tous, même des dirigeants nationaux, mais pas tant que de changer leur pari pour l’actuel président, qui s’est approché de Gênes ces derniers temps.

Là où la situation n’est pas du tout claire, c’est Cdiz. Là, le parti est dirigé par une personne de la plus absolue confiance en Moreno Bonilla, Ana Mestre, mais ceux de Casado ne la soutiennent pas et préfèrent qu’elle soit remplacée par un homme marié, comme le maire de Vejer de la Frontera, Jos Ortiz, qui a été un premier moment significatif pour son soutien au président national.

Dans le cas de Mestre, il y a un argument fort qui justifie son remplacement sans entrer dans les préférences politiques et les familles. Selon les statuts du parti, la présidence du parti est incompatible avec une position comme celle occupée par l’actuel chef du PP de Cadix, qui est un délégué du gouvernement andalou dans cette province.

UNE exception à la règle et, en fait, c’est ce qui va être fait avec Bendodo, qui est conseiller de la présidence et porte-parole du gouvernement, mais il ne semble pas qu’à Gênes ils soient disposés à vivre de nombreuses situations exceptionnelles.

Dans HuelvaEn revanche, le problème (pour le leadership national) est qu’il n’y a pas de référents les couples mariésIl n’y a pas d’alternative au président actuel, Manuel Andrs Gonzlez, quelque chose qui pourrait jouer en sa faveur si, comme tout le montre, il se présente à la réélection. Dans JanPendant ce temps, Juan Diego Requena semble avoir un chemin clair, malgré des problèmes internes, en raison de sa bonne harmonie avec Madrid (qui devrait appliquer la même exception que Bendodo) et en Almera, Gabriel Amat ou son secrétaire général, Javier Aureliano Garca, ont tous les bulletins de vote. Tout dépend de la question de savoir si le vétéran Amat cède ou non au renouveau générationnel.

Du PP andalou, ils soulignent la «bonne harmonie» qui existe actuellement entre les deux directions et comment ce processus sera le résultat de l’accord entre les deux, admettant qu’au plus, il y aura relais « ponctuels »Dans le même temps, un certain degré de parité est atteint dans les listes entre les plus proches de Moreno Bonilla et ceux en faveur de Casado.

Les congrès, en tout cas, vont être très particuliers et pas seulement à cause du poids plus important de la mariage. La pandémie affectera grandement le développement de ces conclaves, dans la mesure où, selon la situation sanitaire, ils pourraient devenir exclusivement télématique. Au mieux, la formule sera mélangée.

En ce qui concerne la vote, les candidats qui présenteront les mentions requises devront d’abord se soumettre au vote des affiliés et, immédiatement après, des délégués.