Les détenus de l’ETA nient que leurs avocats leur aient transmis des communications du gang

Le Tribunal national reprend le procès du « résumé 13/13 » contre huit membres présumés d’Halboka, la branche judiciaire de l’ETA

Arantza Zulueta (à droite), avec d'autres membres de Halboka, à la Cour nationale.
Arantza Zulueta (à droite), avec d’autres membres de Halboka, à la Cour nationale.EFEBASSIN
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Les détenus et anciens détenus de l’ETA ontn a déclaré, dans le procès au prétendu appareil judiciaire du groupe, quoi Image de balise Arantza Zulueta et d’autres avocats quiqui ont exercé leur défense les ont informés « de la situation politique du pays Basque« , mais ils ont nié avoir transmis des communications de l’organisation terroriste.

Le Tribunal national a repris ce mardi le procès du « résumé 13/13 » avec une audience au cours de laquelle plusieurs anciens militants de l’ETA condamnés pour leur appartenance au gang ont témoigné.

Cette procédure est dirigée contre huit membres présumés de Halboka, le bras légal du gang, soi-disant dirigé par Zulueta, pour qui le Poursuivre Il demande 19 ans de prison pour avoir rejoint une organisation terroriste en tant que leader et pour avoir déposé des armes et des explosifs.

Pour le reste des accusés, y compris l’avocat Jon enparantza, le ministère public demande entre 7 et 12 ans de prison pour son appartenance présumée à l’ETA ou sa collaboration avec le gang.

Dans l’affaire, il a également été poursuivi Juan Mari Jauregui, décédé vendredi dernier et précédemment exclu de la procédure pour des raisons de santé.

Lors de la séance de ce mardi, Ana Beln Eges et Juan Lorenzo Lasa, Txikierdi, d’anciens porte-parole du groupe de prisonniers « de la cause basque » (EPPK) et d’anciens militants de l’ETA, ont rapporté que Zulueta, qui leur servait d’avocat, les a informés de l’actualité politique du conflit basque avec d’autres avocats du groupe d’avocats , connu sous le nom de KT.

De même, ils ont nié que cet organe juridique était lié à l’ETA et que Zulueta et d’autres accusés leur ont transmis des communications liées au gang terroriste.

Sur l’EPPK ou collectif de détenus ils ont compté devant le tribunal présidé par le magistrat ngela murillo qui a été créée en 1995 pour défendre les revendications de « tous les prisonniers politiques basques, pas seulement ceux de l’ETA ».

Concrètement, Eges et Lasa ont confirmé avoir tenu une réunion, gérée par Zulueta, dans la prison de Grenade avec un représentant des institutions pénitentiaires pour « mettre sur la table » les revendications suivantes : la reconnaissance en tant que prisonniers politiques, leur réunification dans les prisons basques et la liberté des personnes gravement malades et de ceux qui ont purgé les trois quarts de leur peine.

Rapport sur les prisonniers

Les activités de l’EPPK, selon les deux témoins et d’autres, ont été « réalisées » par le groupe d’avocats ou KT, auquel appartenaient Zulueta et d’autres accusés, avec des « communications continues par lettres et appels ».

Concernant la principale prévenue dans ce procès, ils ont expliqué qu’elle leur a fait un rapport sur la situation de tous les détenus de l’EPPK « qui sont passés par le contrôle et la gestion de la prison » dans laquelle Lasa se trouvait sans problème.

Ils ont également témoigné David Pla, ancien membre de l’appareil politique de l’ETA, et Jon Salaberria, détenu à côté de Francisco Lopez Pois, Thierry, en 2008, qui ont assuré qu’ils ne savaient pas que le groupe d’avocats avait offert des informations au gang sur des membres en fuite, des cibles possibles à attaquer ou des efforts pour collecter la taxe révolutionnaire.

De la même manière, Pla et Salaberria ont démenti avoir conservé un rendez-vous en Mimizan (France) en mai 2018, quelques jours avant une rencontre entre Jon Enparantza et un membre présumé de l’ETA dans les environs de la cathédrale Buen Pastor à Saint-Sébastien.

En outre, Salaberria a rejeté comme « invraisemblable » le possible lien direct des avocats accusés avec le gang terroriste.