Les héritiers de CiU cherchent à ressusciter le « catalanisme » avec lequel la Moncloa rêve d’être d’accord

Les anciens présidents de la Generalitat Artur Mas et Carles Puigdemont avec Josep Antoni Duran i Lleida, lors d'un événement CiU en 2011.
Les anciens présidents de la Generalitat Artur Mas et Carles Puigdemont avec Josep Antoni Duran i Lleida, lors d’un événement CiU en 2011.
  • L’héritage dynamité de la CiU éteinte

L’un des grands paradoxes de procs c’est que j’ai fini par enterrer un espace, celui du nationalisme conservateur, et les deux partis, Convergence et Uni, que de la Generalitat et ses laboratoires d’idées ont mijoté cette opération politique et ont décidé, en 2012 et avec la crise économique comme inflammable, de la placer sur la voie unilatérale. Artur Mas et Josep Antoni Duran Lérida, qui dans Madrid joué le rôle de modérateur et dans Barcelone attisé l’idée de blessure à Catalogne, ont détruit leur carrière politique et ce qui était une machine à accumuler le pouvoir et à gérer l’argent.

Un projet porté par Jordi Pujol qui, à l’image du PNV dans le pays Basque, a exercé son hégémonie dans toutes les sphères de la société catalane et que, désormais, certains de ses héritiers tentent de ressusciter avec la fondation d’un parti qui rassemble « catalanisme pragmatique » et « souveraineté du centre » qui ne se sentent pas représentés par JxCat.

Le premier grand geste public de cette tentative de reconstruction, que le PSOE suit de très près en raison de la possibilité qu’il finisse par retirer des sièges au grand bloc séparatiste au Parlement, a eu lieu lundi avec la conférence qu’il a donnée à Barcelone. ngels Chacn, secrétaire général de la PDeCAT et ancienne directrice d’entreprise avec Quim Torra, une étape convulsive qui lui a permis cependant de s’imposer dans le monde économique en tant que « femme sérieuse et préparée ».

Chacn avait déjà commencé à prendre ses distances avec le mouvement indépendantiste lors des dernières élections en s’associant seul avec le PDeCAT, sans parvenir à une représentation parlementaire, et depuis lors il a rejoint le dialogue entretenu par une ribambelle de petits partis catalans, comme Lliures, dirigé par l’ancien chef du CDC Antoni Fernndez Teixido, la Ligue démocrate, avec à sa tête la politologue Astrid Barrio, Convergents, qui dirige Germe Gord, pendant des années la main droite de Artur Mas en convergence, et le Parti nationaliste de Catalogne, présidé par l’ancien porte-parole de Convergence, Marta Pascal.

Leur objectif commun est de finir par se retrouver dans le même projet qui aspire à entrer au Parlement catalan et dans les principales mairies. « Nous continuons de croire que la disparition de CiU et la dérive indépendantiste ont laissé de nombreux orphelins catalans, qui se sont autrefois réfugiés dans les Cs et le PSC », dit-il. Quartier. Les études démographiques qu’ils traitent indiquent qu’ils pourraient aspirer, dans un premier temps, à un pool de voix compris entre 300 et 400 000 voix, ce qui garantira leur propre groupe à la Chambre catalane.

Les négociations sont bien avancées et ils prévoient d’annoncer le nom du parti en décembre et de convoquer son congrès de fondation pour fin janvier ou début février, afin d’affronter à temps les élections municipales de 2023. Les acteurs s’accordent sur les L’urgence de s’unir, la résistance du PDeCAT à se désolidariser définitivement du discours et de l’imaginaire indépendantistes s’interpose comme un obstacle. Une rupture avec son passé que la formation fondée par Suite Elle n’ose toujours pas le faire, de peur que nombre de ses maires, son héritage politique et celui qui lui confère une forte implantation territoriale, aillent à JxCat.

La conférence de Chacn lundi dernier, à laquelle ont participé les dirigeants de l’ancienne Convergence comme Plus, Felip Puig ou Carles campuzandou, des représentants socialistes tels que le délégué du gouvernement, Thérèse Cunillera, et le monde des affaires comme Josep Snchez-Llibre (Fmenter) et Antonio Caète (Pimec), a montré les difficultés du PDeCAT. Leur chef a renoncé à la voie unilatérale, a critiqué le procs – « Nous n’avons même pas fait quelque chose de bien » – et a appelé à la construction d’un « projet réaliste qui fuit la démagogie et le populisme ». Mais il a insisté, semant le doute et la confusion chez ses éventuels partenaires pour la refondation du catalanisme, dans l’option du référendum, il revendiquait le 1-O comme « une action démocratique » et revendiquait comme eux CER et JxCat l’approbation d’une loi d’amnistie pour « normaliser la situation politique en Catalogne ».