Les îles Baléares obtiennent l’approbation judiciaire et exigent le certificat Covid ou des tests négatifs de tous les agents de santé

C’est la première LACC qui le demande. La Cour supérieure fait remarquer que le milieu de la santé mérite une « protection spéciale » et que sa liberté de ne pas se faire vacciner « doit être honorée avec le droit à la vie et à la santé d’autrui ».

Un professionnel du secteur de la santé reçoit le vaccin à Palma.
Un professionnel du secteur de la santé reçoit le vaccin à Palma.CCEFE
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Le gouvernement des Baléares a déjà le feu vert pour commencer à appliquer sa nouvelle mesure visant à contenir l’avancée de la nouvelle vague de pandémie : la vaccination pratiquement obligatoire pour tout le personnel de santé, avec l’exigence de jusqu’à trois tests hebdomadaires en cas de non-vaccination.

Dans les prochains jours, tous les travailleurs du secteur devront avoir un certificat de vaccination complet ou trois tests négatifs chaque semaine – dont deux PCR– pour que cela fonctionne.

Cette nouvelle exigence, qui a le soutien du Collège des médecins des Baléares, a été autorisée aujourd’hui jeudi par le Cour supérieure de justice des îles Baléares (TSJIB) et a également eu la position favorable du Parquet des Baléares.

L’archipel devient ainsi la première communauté autonome espagnole à demander cette accréditation à ses agents de santé pour faire face à l’augmentation des cas de coronavirus.

Le TSJB a déjà autorisé il y a quelques mois que le personnel du résidences quand ils étaient plus âgés, ils devaient avoir le « certificat Covid » (le document qui prouve que celui qui le possède a été inoculé avec le calendrier complet du vaccin contre le coronavirus).

La « vulnérabilité particulière » des personnes avec lesquelles ces salariés travaillaient a été prise en compte à cette occasion. J’approuve également le dépistage par tests diagnostiques aux non vaccinés et la demande d’attestation aux visiteurs des résidences.

Lundi dernier, le gouvernement qui préside Francina Armengol (PSOE) a décidé d’étendre cette demande à tous les professionnels travaillant dans le secteur de la santé, y compris le personnel administratif ou non strictement lié aux soins médicaux. Pas seulement les médecins et les infirmières.

Avec cette nouvelle mesure, les non vaccinés ne sont pas interdits, mais le gouvernement autonome leur rend difficile le travail en exigeant trois tests négatifs chaque semaine, un toutes les 72 heures.

Deux d’entre eux doivent être PCR et seront payés par l’Administration.

Les sources gouvernementales cryptent certains 500 personnes toilettes de première ligne que, pour différentes raisons, n’ont pas été immunisés. Il y en a environ 9 500 dans ce premier filtre d’attention et 45 000 en tout. En termes de pourcentage, le nombre d’agents de santé non vaccinés varie entre 5% et 7%, selon les données que le TSJB a évaluées pour étayer sa décision.

Le TSJB reconnaît le travail « principal » et « incommensurable » des agents de santé et fait valoir dans sa résolution qu’ils constituent un groupe qui mérite une protection particulière car ils sont « particulièrement menacés par la maladie ».

« Cependant », poursuit le tribunal des Baléares dans l’ordonnance qui a approuvé la mise en œuvre des mesures au moins jusqu’au 24 janvier, « il y a ceux qui librement et volontairement, pour de multiples raisons, décident de ne pas se faire vacciner ».

Pour les magistrats des Baléares « Cette décision est certainement respectable et cela fait partie du droit fondamental à la liberté des personnes et du droit à la liberté idéologique. « Maintenant, ils s’opposent,  » cette libertédoit être honoré du droit à la vie et à la santé d’autrui «  et ils considèrent qu’il est « juste et proportionné » d’exiger les tests pour effectuer leur travail « en première ligne de combat contre la pandémie ».

« Il existe des groupes professionnels dans lesquels une relation de sujétion particulière à la vaccination peut être appréciée précisément en raison du rôle qu’ils remplissent et bien sûr le personnel de santé en fait partie », ajoute le TSJB, qui affirme qu’il y en a actuellement dans l’archipel. 143 toilettes positives « avec infection active » et 228 sous surveillance contre 25 il y a tout juste un mois.

Le TSJB pose également comme condition que les frais des tests ne soient pas supportés par les agents de santé mais laissons les caisses publiques en payer le prix.

« Les vaccins ne dispensent ni ne protègent totalement du virus, mais ils sont un outil extrêmement efficace ; ce sont des données statistiques qui ne sont pas discutables », précisent les juges, qui estiment que l’inconfort de subir les tests est justifié par la gravité de la situation. pandémie et la nécessité de protéger les patients, qui peuvent subir des conséquences graves du fait de leur maladie.

Dans cette optique, l’arrêté indique que « les rapports épidémiologiques fournis par l’administration indiquent que le la période de transmission de la maladie chez les non vaccinés est plus longue que celui des vaccinés »

Cette mesure est déjà en vigueur dans d’autres pays de l’Union européenne. En France, la vaccination des travailleurs du secteur de la santé a été imposée l’été dernier. En juillet, c’est la Grèce qui l’a rendue opposable au personnel des EHPAD puis l’a étendue aux personnels de santé, à qui elle a également exigé une attestation Covid. L’Italie applique également ces obligations.