Les Mossos arrêtent un agresseur après que son partenaire ait alerté avec un symbole d’aide contre les violences sexistes

C’est la première fois que ce signal aide en Espagne à arrêter un agresseur présumé

Image du geste diffusée par les réseaux
Image du geste diffusée par les réseaux

Le symbole international de l’aide contre les violences sexistes est devenu un outil puissant pour permettre aux victimes de sortir des mains de leurs agresseurs. Les Mossos d’Esquadra ont arrêté un homme la semaine dernière dans une clinique privée de Barcelone après que son partenaire ait fait ce symbole à un centre de santé qui l’a reconnu. Les deux attendaient d’être soignés lorsque la femme a fait le geste et le travailleur a pu alerter la police. C’est moila première fois que ce signal international a été utilisé en Espagne pour arrêter un agresseur présumé.

Une patrouille s’est rendue à la clinique et après avoir parlé avec la femme, qui a dénoncé qu’elle subissait des mauvais traitements habituels comme des insultes, ils ont emmené son partenaire, sans dossier, arrêté pour un cas présumé de violence sexiste. Le geste a été viralisé par les réseaux sociaux comme un symbole pour demander de l’aide lorsque l’agresseur est proche et que la victime n’a pas d’autre moyen de communiquer.

Le signal de détresse est une initiative en ligne pour aider les femmes victimes de violence sexiste, promue par des organisations telles que la Fondation canadienne des femmes canadiennes et l’American Womens Funding Network. Ces organisations ont observé que pendant le confinement le risque de violences de genre pouvait augmenter et le geste d’aide de la main pouvait se faire en appels vidéo pour alerter sur les violences sexistes, sans être enregistré.

Un guide policier

La Garde urbaine n’attend pas qu’une victime dénonce ou attrape l’agresseur présumé en flagrant délit pour poursuivre les violences sexistes à Barcelone. De façon pionnière, cette police a créé un guide avec des indicateurs à destination des agents pour détecter les cas de ce type de violence sans avoir à porter plainte au préalable, en plus de surveiller dans chaque quartier, avec un policier responsable, les situations à risque qui ne sont pas présentes. . pénalisé car il n’y a pas d’indications claires. Une décision qui se situe à la frontière du respect de la présomption d’innocence.

Dans le cadre du plan de prévention, de détection et d’attention aux violences sexistes, la Garde urbaine développe de nouvelles lignes de travail dans le but d’améliorer l’approche de ces situations et de minimiser les risques d’agressions. Pour cela, des situations sont analysées comme, par exemple, que selon les données du ministère de l’Égalité l’an dernier, 84 % des victimes tuées par leurs partenaires ou ex-partenaires n’avaient pas signalé.

Les agents, qui recevront une formation à cet égard, ont vu comment les actions de gestion de l’urgence sanitaire causée par Covid-19 ont modifié les procédures avec des mesures spécifiques dans les rues ou les transports en commun, par exemple, qui permettent d’observer les comportements pour éviter les risques. . Ainsi, la Garde urbaine améliore la prévention des violences sexistes et de la traite des êtres humains en collaboration avec les Mossos d’Esquadra, en plus du temps de réponse aux victimes et de leur accès aux services municipaux.

Dans le cadre de la procédure opérationnelle, la Garde urbaine exhorte ses patrouilles à agir dans des situations spécifiques concernant d’éventuels cas de violences sexistes lorsque la victime ne veut pas signaler ou si des comportements violents ou contrôlants ont été normalisés par leurs partenaires. Par ses travaux, il vise à informer sur la situation de vulnérabilité de ces femmes afin qu’elles puissent être prises en charge par les services sociaux.

Le guide présenté facilite la tâche de la police d’observer les indices de cas de maltraitance mais sans pouvoir agir de manière pénale et qui servira à engager des procédures d’information. Pour cette raison, les agents doivent vérifier les antécédents, écouter la manifestation des voisins sur une éventuelle situation de violence, observer l’attitude de l’agresseur présumé quant à savoir s’il est provocateur ou dominant, inspecter la solubrité du foyer et la situation des mineurs s’il y en a et l’apparition de la victime possible au sujet des séquelles ou s’il a un discours contradictoire.

Si les agents excluent qu’il existe une situation de violence sexiste mais que la victime est en situation de vulnérabilité, ils seront signalés aux services sociaux. Depuis mars, la situation de quelque 80 femmes dans la ville a été signalée.