Les touristes atteints de Covid dans la Communauté valencienne maintiendront la quarantaine dans leur hôtel sous peine d’une amende de 30 000 euros

Tourisme et la direction de l’hôtel Hosbec ont signé une entente pour prolonger le séjour de ceux qui contractent la maladie. Il sera payé par les visiteurs, leur assurance ou les hôtels eux-mêmes. L’Administration ne s’occupera que des « hôtels refuges ».

Touristes à Benidorm l'été dernier.
Touristes à Benidorm l’été dernier.EM

Que se passe-t-il si un touriste étranger est testé positif au Covid pendant son séjour de vacances dans la Communauté valencienne ? Le programme répond à cette question Tourisme d’accueil 2021 conçu par CV tourisme et la direction de l’hôtel Hosbec avec le postulat que tout touriste susceptible de contracter le virus peut rester isolé dans son hébergement pendant les dix jours requis par le protocole. De plus, ils doivent le faire sous peine d’une amende de 30 000 euros.

Ce programme, valable du 15 juillet au 15 septembre, sera proposé aux hôtels, campings et appartements et vise à garantir que, compte tenu des chiffres de contagion élevés enregistrés ces dernières semaines, tous les hébergements deviennent hôtels refuges pour les clients qui doivent prolonger leur séjour en raison de l’impossibilité de revenir sur leurs forfaits.

Ils pourront maintenir les jours de quarantaine qui sont indiqués dans leur hôtel, qui aura des chambres ou des unités d’hébergement réservées, dans les zones les plus isolées et les moins fréquentées, habilitées comme refuge pour leurs positifs. Le nombre n’est pas précisé et dépend des caractéristiques de chaque établissement, « mais le ratio qui Nous leur recommandons de bloquer entre 3 et 5% des chambres. Dans le cas d’un hôtel de 200 chambres, il y en aura entre trois et dix », raconte-t-il à El Mundo Nuria Montes, secrétaire général de Hosbec. « Il y a des cas de grandes chaînes qui ont des appartements et ce seront celles qui seront destinées aux isolements », ajoute-t-il.

Les positifs ne pourront partager une chambre avec des personnes non confirmées de contagion, sauf mineurs ou personnes à charge.

Qui paie pour ce séjour plus long ? Il existe plusieurs options, mais en aucun cas les caisses publiques. Elle peut être payée par le touriste, soit directement, soit via l’assurance voyage qu’il a contractée, soit par l’hôtel lui-même dans le cadre d’un partenariat public-privé. « Nous avons tous voulu contribuer. Il y a des hôtels qui ont contracté une assurance, et qui offrent cette possibilité de prolonger le séjour sans frais pour des raisons médicales comme les réclamations commerciales, et d’autres qui assument directement les cas qui leur sont présentés, ce qui peut-être des dizaines ou aucun », explique Montes.

Dans le cas où des touristes espagnols ou non arrivés par avion, ce protocole établit que l’option la plus utilisée est de rentrer à la maison, tant pour le confort du patient que pour une assistance personnalisée.

Sanctions également aux hôtels

Les sociétés d’hébergement et les touristes positifs s’exposent à des amendes importantes s’ils ne respectent pas le programme. Par exemple, un hôtel qui ne prolonge pas le séjour d’un client positif peut se voir infliger une amende comprise entre 10 000 et 100 000 euroset un client positif qui brise son isolement et quitte son logement face amendes comprises entre 601 et 30 000 euros en fonction du risque pour les tiers.
Pour autant, les établissements d’hébergement touristique n’ont aucune concurrence pour contraindre un touriste positif à séjourner dans l’établissement contre son gré.. Dans ces cas, signez un départ volontaire et un transfert immédiat de votre situation à l’autorité sanitaire et aux forces de sécurité.

Situations d’urgence dans les aéroports

Le programme prévoit également des situations d’urgence avec la création de la figure du hôtel-refuge exclusivement pour assister aux urgences aéroportuaires. Ce chiffre compte sur financement public. « Avoir un jeu de 70 000 euros quiOn regarde l’accord que Hosbec a signé avec Tourisme en décembre 2020 », précise Montes. La question est de savoir s’il sera nécessaire de le prolonger dans les prochains mois.

Les touristes seront détournés vers cet hôtel ils ne peuvent pas faire l’expédition car ils sont positifs et n’ont pas de logement actuel. Il sera notamment contrôlé que toutes les obligations de collaboration ont été remplies par les établissements d’hébergement dans lesquels ils ont pu être hébergés. Chaque touriste détourné vers l’hôtel-refuge autorise son transfert à l’avance.
Pour cette tâche, il bénéficie également de la collaboration des associations Radio-Taxi et Télé-Taxi des principales villes qui seront en charge des transferts.
Les touristes concernés seront hébergés dans les services de pension complète avec eau, avec room service. Ils disposeront également d’une TV couleur, de la climatisation, d’internet et d’un réfrigérateur ou d’un minibar, et des facilités seront prévues pour accéder aux compléments alimentaires et boissons, médicaments et éléments sanitaires, laverie, etc… ces éléments étant à votre charge.
Ils ne pourront pas sortir de leur chambre et s’il est détecté qu’ils le font, la police et l’autorité sanitaire seront immédiatement prévenues et le régime de sanctions sera strict.
L’identité des hôtels refuges reste la plus stricte confidentialité n’étant connu que par l’organisation du Tourisme Hôtelier 2021. Même les touristes détournés signeront également un protocole de confidentialité par lequel ils ne pourront pas révéler cet emplacement afin de préserver la sécurité des autres clients et de l’établissement lui-même.