Les victimes du terrorisme font confiance à la mission de l’UE sur la façon dont l’Espagne agit pour élucider 379 crimes en instance de l’ETA

Une délégation d’eurodéputés rencontrera des magistrats, des procureurs, des policiers et des victimes du gang terroriste

Le réseau Sare, en manifestation, à San Sebasti
Le réseau Sare, en manifestation, à Saint-Sébastien.PRESSE ARABA

Avec confiance et espoir. Avec l’espoir que cette mission européenne ouvre de nouvelles voies pour élucider les 379 crimes commis par l’ETA qui restent non élucidés. Les victimes du terrorisme espèrent que la visite des autorités européennes, qui aura lieu entre le 3 et le 5 novembre, ouvrira les portes à de nouveaux projets d’enquête sur les crimes non élucidés.

Plus de cinq ans de lutte dans les institutions du Parlement européen par Dignité et Justice ont ouvert cette porte. Il en était le président, Daniel Gardien de but, et votre avocat, Miguel Angel Rodriguez, les pétitionnaires pour l’aide à l’Europe. Ces mêmes sont les promoteurs des actions contre l’ETA pour crimes contre l’humanité.

Le 3 novembre, une délégation européenne atterrira à Madrid pour mener une série d’entretiens avec des juges, des procureurs, des experts de la sécurité de l’État et des victimes. Ils visiteront également le Centre commémoratif des victimes du terrorisme à Vitoria.

Les députés examineront la pétition présentée par Dignidad y Justicia dans laquelle elle dénonce le prétendu manquement de l’Espagne à son devoir de mener « une enquête officielle, efficace et indépendante » sur les 379 meurtres en instance.

« Impunité et justice »

Le pétitionnaire demande à l’Europe une enquête à cet égard, ainsi que des recommandations pour éviter une plus grande impunité et obtenir justice. La commission des pétitions du Parlement européen a déjà demandé aux autorités espagnoles de mener des enquêtes complémentaires. Désormais, la délégation évaluera si elle a répondu à ces demandes et fera ses « recommandations ».

Les victimes demandent l’aide de l’Europe pour « mettre fin à l’impunité et obtenir la justice que nous n’avons pas », soulignent-elles dans Dignité et Justice. L’approbation en Europe du lancement de la mission n’a pas été facile. Car en Espagne les sensibilités n’étaient pas et ne sont pas similaires entre les partis qui gouvernent désormais ou leurs partenaires et l’opposition.

rôle très pertinent ont eu, entre autres, les députés européens populaire Quoi Dolors Montserrat, Rosa Estars, Isabelle Benjumea ou Teresa Jimnez Becerril. des citoyens, Maite Pagazaurtunda, ou de Vox, comme Jorge Buxad. Tous accompagneront la délégation européenne lors de sa visite, en compagnie de l’eurodéputé socialiste. Cristina Maestre.

La commission sera composée de cinq membres : Agnès Evren (Français du Groupe Populaire), Alex Agius Saliba (Progressive Alliance Group, de Malte), Yana tom (du Renew Europa Group, d’Estonie), Tatjana Zdanoka (Groupe des Verts, également de Lettonie) et le Polonais Korma zlotowski, du groupe conservateur.

Policiers, juges et victimes

L’une des premières réunions des députés européens sera avec deux des plus hauts représentants de la lutte contre le terrorisme, le directeur général de l’information, Valentin Daz Blanc, et le président de la Commission générale à l’information, le commissaire Eugenio Pereiro. La seconde rencontre est celle dans laquelle les victimes ont le plus confiance.

La mission européenne rencontrera également des magistrats et des procureurs. L’une des figures marquantes est le magistrat Concepcin Espejel, qui est dans la salle d’audience de la Cour nationale qui a le plus mis en doute le repentir des membres de l’ETA et qui a maintenant été élu pour rejoindre la Cour constitutionnelle.

Dans un premier temps, Manuel Marchena, président de la deuxième chambre de la Cour suprême, devrait participer à cette réunion. Être aussi Pablo González, magistrat et l’un des premiers promoteurs de nouvelles voies pour agir contre les dirigeants de l’ETA. En principe, il est également prévu qu’ils s’entretiennent avec Jess alonso, procureur général près la Cour nationale, et Marcelo azkrraga, procureur d’audience.

Plus tard, ils rencontreront les victimes : Chevalier de Tom, président de la Fondation ; Maite Araluce, président de l’AVT ; Consuelo Ordez, président de Covite ; et Montserrat Torija, directeur du Bureau des victimes du ministère de l’Intérieur. Ils auront également une réunion avec le Médiateur, Francisco Fernndez Marugn, et l’intellectuel Martn alonso.