L’Espagne tente de débloquer le pacte migratoire de l’UE

Le ministère des Affaires étrangères avec l’Italie promeut une proposition à adresser aujourd’hui avec la France à Montauban

Les gendarmes s'arrêtent à la frontière entre l'Ir

Les gendarmes arrêtent un immigré qui tente d’entrer en France à la frontière entre l’Iran et Hendaye.
AFP

  • Politique


    Sommet franco-espagnol à Montauban, où Manuel Azaa est mort et enterré
  • Gouvernement.

    Le gouvernement défendra le féminisme dans toutes ses actions à l’étranger et promouvra les femmes aux postes internationaux

Espagne essayez aujourd’hui de déverrouiller une partie du Pacte d’immigration et d’asile de l’Union européenne, avec une proposition sur les relations avec les pays tiers, qui sera abordée en deux nominations simultanées. Le sommet franco-espagnol dans la ville de Montauban (France), où l’ancien président de la République espagnole est mort et est enterré Manuel Azanaet la réunion télématique des ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur de l’UE, à laquelle participent Arancha Gonzlez Laya et Fernando Grande-Marlaska.

Avec le pacte migratoire comme l’une des grandes affaires intérieures de l’UE, après l’échec de la proposition de

Commission

menée cet automne pendant le semestre de la présidence allemande, l’Espagne tente d’avancer dans certains domaines comme l’action étrangère pour faire face à l’arrivée illégale de personnes vers

L’Europe 

. Le gros problème reste de savoir quoi en faire, une fois qu’ils entrent sur le territoire de l’Union européenne. C’est à ce stade que réside le conflit entre les Vingt-sept. Mais, en attendant, l’Espagne, en coordination avec

Italie

, a promu une proposition centrée sur les aspects dans lesquels il y a plus de possibilités de consensus, selon des sources étrangères. C’est la dimension dite externe, liée à la coopération au développement, à l’amélioration des organisations qui traitent des questions de migration; le déploiement de

Frontex

, la

Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes

; la possibilité d’ouvrir des routes pour l’arrivée légale des immigrés, ce qu’Arancha Gonzlez Laya appelle la porte d’entrée avec des programmes spécifiques pour qu’ils puissent venir travailler et le débat sur la manière d’aider les pays d’origine des immigrés. Pour promouvoir un consensus sur toutes ces questions, les Affaires étrangères ont tenu des consultations avec l’Italie et la France et elles assurent qu’il y a d’autres pays qui souhaitent adhérer. Nous pensons qu’un accord sera produit, disent des sources du ministère, qui soulignent également l’importance de la participation de la France au plan.

L’Espagne veut se concentrer sur l’aide aux pays d’origine et de transit

L’Espagne donne ainsi la priorité à la sphère étrangère du problème de l’immigration après avoir trop parlé de la répartition, qui est le grand enjeu de la confrontation. En 2015, la Commission européenne a approuvé un système de quota obligatoire, compte tenu de l’arrivée massive de demandeurs d’asile sur les côtes italiennes,

Grèce

Oui

malt

en raison de la crise politique en Syrie mais la résistance de nombreux pays l’a rendue inopérante. Cinq ans plus tard, en septembre dernier, une tentative a été faite pour clôturer un pacte qui planait sur cette question centrale avec une proposition de contributions flexibles et volontaires, qui ne seraient forcées que face à un débordement singulier. L’Espagne, l’Italie, la Grèce et Malte ont uni leurs forces pour rejeter expressément ce projet de plan d’immigration et d’asile et ont défendu une redistribution obligatoire comme principal outil de solidarité. A la demande d’asile et de refuge des immigrés politiques se joignent les différents

vagues d’immigrants économiques

que l’Espagne souffre surtout aux frontières terrestres de

Ceuta

Oui

Melilla

, la côte andalouse ou la

îles Canaries

.

Le plan sera présenté lors de la réunion des ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de l’UE

L’archipel s’effondrant en raison de l’arrivée d’immigrants fuyant le manque d’opportunités dans leurs pays d’origine, le gouvernement maintient la même position qu’il a défendue dans la soi-disant crise des cayucos en 2006: coopération avec les pays d’origine et le transit, les accords de retour (qui n’ont pas été possibles à présent en raison des limitations de la mobilité internationale) dans le cadre d’une relation de soutien et constructive et de la voie juridique à travers les programmes de travail. Il considère également qu’il est très nécessaire de sensibiliser, en particulier les mères, aux risques que courent leurs enfants avec leur décision de sauter à la mer et de lutter contre les mafias de la traite des êtres humains. C’est toute cette perspective mondiale qu’il a l’intention de faire avancer pour commencer à avancer dans un accord sur l’immigration.

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