Libération d’un marin galicien détenu au Yémen pendant 11 mois accusé de pêche illégale

Pablo Costas a déménagé dans un hôtel, attendant de traiter les billets pour retourner en Galice

Libération d'un marin galicien détenu au Yémen pendant 11 mois accusé de pêche illégale
SALEH OBAIDIAFP

Le marin galicien Pablo Costas, qui a eu lieu dans Yémen Depuis septembre de l’année dernière, accusé de pêche illégale présumée, il a été libéré dans les dernières heures, comme l’ont confirmé à Europa Press des sources du ministère des Affaires extérieures et la famille.

Ainsi, le ministère des Affaires étrangères a fait état de la libération de Pablo Costas, un capitaine de pêche de Bueu (Pontevedra), et ils ont souligné que cette mesure a été possible grâce aux efforts non seulement du ministère, mais « du ministre lui-même (Jos Manuel Albares) personnellement ».

le frère de Pablo, Victor, ainsi que les sources de syndicat COUPE, ont expliqué que le marin a déjà quitté le navire, avec d’autres coéquipiers, et se trouve dans un hôtel à Al Moukallah. Cependant, et bien qu’ils aient déjà rendu son passeport, pour le moment il n’y a pas de date précise pour le retour à Galice.

Le porte-parole de la CUT, Manolo Camao, a célébré la nouvelle de la libération de Pablo Costas, et a expliqué à Europa Press qu’ils sont désormais « en attente » de « traiter les billets d’avion », compte tenu des difficultés d’un pays « en guerre » comme le Yémen et des limitations de transport aérien.

Selon lui, la prévision initiale est qu’un « convoi de sécurité » pourra être mis en place pour que le marin puisse se rendre du port d’Al Mukallah à l’aéroport, distant de quelque 270 kilomètres. Une fois là-bas, il s’envolera pour Le Caire, Egypte) et ensuite à Madrid.

RETENUE

L’odyssée de Pablo Costas a commencé en juillet 2020, lorsque le bateau de pêche sur lequel vous travaillez, le ‘Couverture’ (pavillon bolivien) a fait l’objet d’une inspection en Inde par les autorités australiennes. Cette inspection a confirmé que « tout allait bien », selon la CUT, mais, alors qu’il était encore en mer, le navire a été vendu à un armateur somalien, Quelle commande prendre au Yémen.

En septembre, et déjà à Al Mukallah, Pablo Costas a été informé d’un mandat d’arrêt par le Interpol et assisté par Australie, qui l’accuse d’un délit de pêche illégale. Ainsi, le marin a été condamné à trois mois de garde à vue et, après les avoir purgées, le procureur a déposé un recours pour arrêter son rapatriement.

Au cours des derniers mois, la CUT et sa famille (qui ont organisé plusieurs rassemblements pour demander le rapatriement, le dernier ce samedi) ont dénoncé la situation dans laquelle Pablo et ses compagnons ont été « kidnappés » sur le navire, arrivés ces dernières semaines. être sans nourriture ni soins de santé, malgré les conditions « insalubres » qu’ils avaient.

De même, ils ont également critiqué le fait qu’au cours de ces 11 mois, ils n’ont pas bénéficié d’une assistance juridique ou de traducteurs, et « ils ne sont formellement pas au courant des charges retenues contre eux ».