L’Intérieur entame le rapatriement au Maroc des mineurs entrés à Ceuta en mai

Un dispositif de police est retrouvé dans l’un des centres sportifs où une partie des mineurs était hébergée

Mineurs sur les toits des navires Tarajal où il se trouve
Mineurs immigrés à El Tarajal.ANTONIO SEMPERE

En début d’après-midi de ce vendredi la livraison à Maroc des mineurs entrés à Ceuta en mai dernier. Le dispositif policier est situé dans l’un des centres sportifs où une partie d’entre eux a été hébergée.

Selon des sources au sein de la délégation gouvernementale, le ministre de l’Intérieur lui-même, Fernando Grande-Marlaska, a donné l’ordre au Délégation gouvernementale à Ceuta pour le départ de ces enfants.

Même l’appareil a contacté une personne responsable de Unicef qui aide à discréditer la situation soulevée en ce moment. « L’Unicef ​​n’est pas du tout d’accord avec cette pratique de renvoi de ces mineurs au Maroc », a-t-il déclaré.

Lundi dernier, Salvadora Mateos, délégué du gouvernement en Ceuta, a annoncé que le gouvernement « travaillait pour que tous les mineurs marocains entrés à Ceuta en mai retournent dans leurs familles, c’est ainsi qu’ils se portent mieux ». La plus haute autorité de l’État à Ceuta a semblé rendre compte des mesures adoptées par l’exécutif central concernant les engagements avec Ceuta. Il a évoqué la crise migratoire que Ceuta a connue après l’afflux massif d’immigrants intervenu à la mi-mai et qui a laissé plus d’un millier de Marocains logés dans des entrepôts industriels installés dans la ville, dont au moins 800 mineurs.

Certains des mineurs qui sont entrés à Ceuta en mai dernier.
Certains des mineurs qui sont entrés à Ceuta en mai dernier.ALBERTO ROJAS

Plus de 700 garçons et filles

Selon le délégué du gouvernement, la ville accueillait actuellement plus de 700 garçons et filles, dont environ 200 ont moins de 16 ans et sont en âge d’être scolarisés. Depuis le Ministère de l’Éducation Il a été envisagé de mettre en place des mécanismes afin de résoudre le problème d’éduquer les mineurs et de les intégrer dans le système éducatif afin de ne pas nuire au fonctionnement normal des plans d’études des garçons et des filles de Ceute.

Le président de la ceut a assuré que cette scolarisation des mineurs étrangers passerait par un système d’immersion linguistique, puisque leurs capacités de formation ne sont pas connues, principalement parce qu’ils ne connaissent pas la langue et ce serait à des moments différents des cours officiels dispensés dans les centres éducatifs de Ceuta.

Mais Mateos a été clair dans la volonté que les enfants « doivent retourner chez leurs parents » comme il l’a soutenu depuis la crise migratoire survenue les 17 et 18 mai. Il a également souligné, interrogé sur les enfants qui ne souhaitent pas retourner dans leur pays ou dont les familles ne demandent pas leur réunification, que « Maroc il affirme à tous ses enfants, « qu’ils vont tous sortir » et qu' »il y a des entités marocaines qui vont s’occuper de ces mineurs ».