Marlaska amène 5 autres membres de l’ETA directement au Pays basque après sa démission des « ongi etorris » en public

Une deuxième approche est déjà appliquée aux prisons basques de cinq condamnés pour participation à des crimes et détention d’armes et d’explosifs

Le ministre Grande-Marlaska, pensif, à son siège lors d'une séance de contrôle au Congrès des députés.
Le ministre Grande-Marlaska, pensif, à son siège lors d’une séance de contrôle au Congrès des députés.

Établissements pénitentiaires a ordonné le transfert de cinq autres membres de l’ETA aux prisons du Pays Basque pour que 2021 soit fermé avec une centaine de membres de gangs dans les trois prisons géré par le gouvernement d’Iñigo Urkullu. Tous ceux qui ont été transférés ont été condamnés à plus de 20 ans de prison comme responsable de meurtres (certains provisoires) et pour possession d’armes et d’explosifs. Les cinq démarches ont lieu après l’annonce faite par le collectif de détenus de l’ETA que il n’y aura plus de réceptions publiques lorsqu’ils sortent de prison après avoir purgé leur peine.

Le ministère de Fernando Grande-Marlaska a ordonné le transfert vers les trois prisons basques de Zigor Blanco Santisteban, Lexuri Gallastegui Sodupe, Gorka Joseba Lupiañez Mintegui, José María Novoa Arroniz et Jon Joseba Troitiño Ciria. Jusqu’à présent, ces cinq membres de l’ETA purgeaient leur peine dans les prisons de Asturies, Saragosse, León et Logroño mais dans les semaines à venir ils seront transférés dans l’une des trois prisons basques que le conseiller gère depuis le 1er octobre Beatriz Artolazabal (PNV).

Jon Joseba Troitiño, fils et neveu de deux membres ETA expérimentés, il sera envoyé de Logroño au Pays Basque. Troitiño Cira, alias Fredo, a été condamné en 2011 par le Tribunal national à 218 ans de prison pour avoir participé au placement de Paquets de bombes dans deux hôtels à Alicante et Benidorm qui a fait 14 blessés et d’importants dégâts. La peine effective de 40 ans elle a été prononcée pour les crimes de tentative de meurtre et d’attentats terroristes.

Jon Joseba Troitiño est l’un des prisonniers inclus dans le groupe auquel il a fait référence le 18 octobre Arnaldo Otegi dans une parler avec des militants dans la ville guipuzcoenne d’Eibar. Le chef d’EH Bildu a avoué que son soutien au gouvernement Sánchez est directement lié à la libération des quelque 190 membres de gangs emprisonnés. Mais, en plus, il a expliqué qu’il avait l’intention de promouvoir une nouvelle réforme du Code pénal afin que les membres de l’ETA comme Troitiño puissent recevoir des peines allant jusqu’à 30 ans contre les 40 dont il a été puni pour une réforme du Code pénal promue par le gouvernement du PP en 2003.

L’approche du deuxième groupe de membres de l’ETA dans les prisons déjà contrôlées par le gouvernement basque intervient dix jours après que le groupe de prisonniers de l’ETA a annoncé qu’il ne souhaitait pas que des hommages publics soient rendus aux détenus lorsqu’ils rentreraient chez eux après avoir purgé leur peine. Les ongi etorris, dénoncé par les victimes et par tous les partis d’opposition à l’exception de EH Bildu, sera remplacé par agit « en privé ».