Marlaska s’approche de cinq autres membres de l’ETA, l’un d’eux reconnu coupable du meurtre du journaliste Lpez de Lacalle

Dans ce dernier tour, le ministre inclut le terroriste qui a ordonné l’enlèvement d’Ortega Lara et l’un des auteurs de l’attaque contre Madina

Grande-Marlaska, abritée par le président Pedro S
Grande-Marlaska, appuyée par le président Pedro Snchez et la vice-présidente Carmen Calvo.
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Le ministère de Fernando Grande-Marlaska n’a pas manqué son rendez-vous le vendredi. Malgré la gravité de la crise qui a éclaté à Ceuta, le ministère de l’Intérieur a eu le temps de poursuivre son agenda et a amené cinq autres prisonniers de l’organisation terroriste ETA au Pays basque.

Le tout avec des crimes de sang. L’intérieur, dans la plupart des cas, a reçu le soutien de la Commission de traitement, mais pas dans son intégralité.

Ce sont cinq prisonniers qui purgent des peines dans les prisons du sud de l’Espagne et qui sont considérés parmi les plus durs, les moins éloignés du repentir et les plus proches du complot nationaliste prêts à reprendre la violence.

Parmi les gagnants de cette semaine, entre autres, celui qui a ordonné l’enlèvement du responsable de la prison Jos Antonio Ortega Lara, l’un des condamnés du meurtre du chroniqueur d’EL MUNDO Jos Luis Lpez de Lacalle, un meurtrier de deux gardes civils à Sallent de Gllego, ou l’un des membres de l’ETA qui a perpétré l’attaque contre le chef du PSOE Eduardo Madina.

De Séville, il a été transféré à Logroo Asier Arzalluz Goi, accusé, entre autres crimes, d’avoir participé à de nombreuses attaques, comme celle qui a mis fin à la vie du journaliste Jos Luis Lpez de Lacalle ou celle de deux gardes civils à Sallent de Gallego ( Huesca).

L’ancien chef de l’appareil «militaire» de l’ETA, Juan Luis Agirre Lete, passe de la prison de Zuera à Saragosse à celle de Soria. Il a été condamné par la Haute Cour nationale en juillet 2005 pour avoir ordonné l’enlèvement d’Ortega Lara, qui a été enfermé dans une tanière pendant 532 jours.

Un autre de ceux qui ont été transférés est le barrage Iratxe Yez Ortiz de Barrn, qui, de la prison des Asturies, à la prison de lave. Il purge une peine cumulative de 20 ans et purge les trois quarts de sa peine en janvier 2025.

Yez est reconnu coupable d’avoir tenté d’établir une base de gangs terroristes au Portugal en 2010, entre autres crimes.

Andoni Goikoetxea Gabirondo, considéré comme l’un des plus grands experts du groupe en explosifs, sera transféré de Dueas (Palencia) à El Dueso (Cantabrie).

Goikoetxea est entré en prison en 2019 et purge une peine de 7 ans pour avoir déposé des armes et des munitions. Il a été arrêté en mai 2013 en France et après avoir passé quatre ans en prison, il a été libéré en novembre 2017 et a été honoré à son arrivée dans la ville guipuzcoenne de Gaztelu.

De son côté, ETA Iker Olabarrieta Colorado sera rapproché de la prison de Séville II à la prison de Logroo. Il a été reconnu coupable de l’attentat contre le député du PSOE Eduardo Madina le 19 février 2002 à Sestao (Vizcaya). Le chef de l’époque de la jeunesse socialiste du Pays basque a perdu une jambe lorsque l’engin explosif qu’ils ont placé dans sa voiture a explosé.

Très critique de la politique pénitentiaire du gouvernement, le président de la Fondation Villacisneros, Igo Gmez-Pineda, souligne dans un communiqué que «l’obligation» de l’exécutif est de «contribuer à rendre justice» alors qu’il y a encore «plus de 350 meurtres d’ETA non résolu et donc impuni », selon Efe.

« En plus de rapprocher les terroristes qui ne collaborent pas avec la justice du Pays basque, ils cèdent désormais la compétence des prisons au nationalisme, alors que plus de 350 mises en accusation restent non résolues devant les tribunaux », indique-t-il.