Nouvelle condamnation judiciaire contre le gouvernement d'Aragon pour ne pas avoir fourni un équipement de protection suffisant aux toilettes

Jeudi,
25
juin
2020

13:07

La peine du tribunal social de Huesca s'ajoute à une autre récente de Teruel et la demande des syndicats médicaux de Saragosse est en attente

Javier Lamb

Javier Lambn, lors d'un débat aux Cortes de Aragn.
E.M.

Il Tribunal social de Huesca a condamné la Gouvernement d'Aragn, comme celui d'il y a quelques semaines Teruel, pour avoir violé les «droits fondamentaux» des agents de santé de la province en ne protégeant pas leur santé et leur intégrité physique en ne leur fournissant pas un équipement de protection individuelle suffisant (EPI) pour empêcher la propagation du coronavirus.

La peine, comme celle prononcée à Teruel, condamne le gouvernement présidé par Javier Lambn à fournir au personnel de santé (médecins et infirmières) du matériel de protection adéquat: des masquesFFP2 ou FPP3, protection des yeux, gants, chapeaux, leggings et gel hydroalcoolique.

Le procès a été déposé par le Fédération aragonaise des syndicats et associations de médecins réguliers et de soins primaires (Fasamet), qui a en attendant la résolution d'un procès identique dans la province de Saragosse. Dans les deux cas, le Procureur a soutenu la thèse de cette organisation de santé.

Selon publié ce jeudi Heraldo.es, Jos Manuel Aspas, L'avocat de Fasamet, se réjouit que le tribunal social de Huesca ait estimé son procès intenté contre le gouvernement d'Aragn, le Institut des services sociaux d'Aragons et le Service de santé d'Aragons.

Il a ajouté qu'il est démontré qu'ils "ne se sont pas conformés" à la législation sur les risques professionnels et ont "violé" les droits à la vie et à l'intégrité physique du personnel en raison des risques auxquels ils étaient soumis et des infections dont souffraient nombre d'entre eux.

Selon les dernières données du gouvernement d'Aragn, 91 cas confirmés ont été enregistrés dans la province de Huesca.

Fasamet a exigé que la peine soit exécutée et plus après les derniers foyers apparus dans le Comarcas de la Litera, Cinca Medio et Bajo Cinca, dans la province de Huesca.

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Personnel de santé d'urgence du centre de santé de Fraga (Huesca).

Pour cette raison, ils exigent que le gouvernement d'Aragon protège ses travailleurs et leur fournisse des mesures de protection adéquates (EPI) en quantité et qualité suffisantes pour empêcher la propagation de nos professionnels, ainsi que pour les remplacer rapidement et efficacement.

Ils ont souligné que "nous ne pouvons tolérer la situation vécue début mars, le manque de coordination et le manque de mesures de protection qui ont conduit à un nombre intolérable de contagion parmi les professionnels (18%). Nous avons besoin de ressources humaines et matérielles pour réussir à réorienter cette crise sanitaire. "

Au cours du procès, le procureur de Huesca a adhéré au procès de Fasamet, arguant que l'utilisation de masques, combinaisons, gants, robes et autres articles était si limitée que tous les besoins n'étaient pas satisfaits, selon le procureur en chef, Juan Baratech. Selon lui, "l'utilisation des moyens, pour ne pas dire le rationnement, a été rationalisée sans répondre à tous les besoins".

Base de jugement

Le magistrat Eduardo Bernus Dans son arrêt, il précise que, conformément aux dispositions de la législation pour la prévention des risques professionnels, au moment où les administrations disposent d'EPI, et selon le degré d'exposition au risque, ces équipements de protection doivent être fournis aux tous les centres de santé, unités de santé, centres socio-sanitaires ou sociaux, publics, concertés et privés exploités, dirigés ou coordonnés, dans la province de Huesca.

Selon ce qui a été rapporté ce jeudi par Haute Cour d'Aragn, le magistrat, s'appuyant sur la vaste jurisprudence existante, fonde sa décision sur les obligations des employeurs en matière de prévention et de protection des risques professionnels, soulignant que "la sécurité au travail est un droit essentiel".

Il estime qu '<< il était absolument nécessaire d'adopter les mesures préventives les plus exigeantes, dans un domaine de protection de la santé publique, non seulement en raison du risque que le personnel de santé soit affecté par le virus mais en raison de l'incidence même de la propagation du virus. que le groupe le plus exposé par sa profession ne disposait pas des moyens nécessaires pour éviter la contagion ".

En ce sens, il souligne que le Union européenne, les différentes directives émises, fait référence aux mesures à promouvoir pour améliorer la sécurité et la santé des travailleurs et Constitution espagnole oblige les pouvoirs publics à assurer la sécurité et l'hygiène au travail.

Le juge reconnaît que "c'est un fait notoire" qu'il y a eu une situation de pénurie d'équipements et de moyens de protection pour le personnel de santé en février et mars, mais souligne également que "depuis fin janvier il est devenu clair que nous étions dans un contexte urgence sanitaire internationale "et qu’au début du mois de février OMS Il a appelé à l'achat d'équipements de protection individuelle pour les toilettes, "qui dans la région où nous nous trouvons, pour des raisons de santé publique, ont déterminé l'obligation de l'employeur d'être dans une situation de prévention".

"En fin de compte", affirme-t-il, "la vérité est que toute la diligence requise par l'employeur pour la protection des agents de santé n'a pas été prise".

Concernant la violation des droits fondamentaux, il déclare que "le personnel de santé a effectué son travail en présence d'un risque grave pour la santé, en raison de son exposition à l'agent biologique Covid-19, due à la pénurie d'EPI".

Il précise que "ce risque s'est matérialisé par un taux élevé de contagion parmi le personnel de santé, avec une incidence plus élevée que le reste de la population. Compte tenu de ce constat, compte tenu du risque et du résultat causés par l'échec des prévenus, je dois comprendre que il y a eu violation du droit à l'intégrité physique, étroitement lié au droit à la santé dans les termes énoncés dans la jurisprudence constitutionnelle. "

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