Ortuzar exige que Snchez étende les grâces à Puigdemont et lui conseille d’être « autocritique » envers la justice

Le président du PNV ratifie son soutien pour garantir la continuité de la législature et lie son vote aux Comptes 2022 aux fonds européens

Le président du PNV Andoni Ortuzar salue Artur Mas lors de la célébration
Le président du PNV, Andoni Ortuzar, salue Artur Mas lors de la célébration d’une Diada à Barcelone.

Le président du PNV Andoni Ortuzar prétend que le Le gouvernement espagnol cherche une formule similaire à celle des grâces obtenir l’ancien président catalan Carles Puigdemont et les six autres politiciens catalans en fuite reviennent et devenir « un actif » avant le début des négociations entre le Gouvernement espagnol et catalan. Ortuzar, qui montre sa volonté d' »aider » mais se licencie en tant que médiateur, estime que « avec une volonté politique », il est possible « une sortie le plus tôt possible. »

Carles Puigdemont. Toni Comn, Meritxell Serret, Clara Ponsati, Lluis Puig, Marta Rovira et Anna Gabriel ils ont fui la Catalogne pour ne pas répondre aux tribunaux de justice pour leurs actions pendant les procs ratés. Ses crimes présumés n’ont pas été prescrits et aucune peine n’a été prononcée, mais le PNV paie déjà la possibilité de permettre une solution similaire à celle des grâces pour faciliter son retour en Catalogne.

« Le groupe du président Puigdemont est dans une position complexe ; dans les limbes « Ortuzar a rappelé que, en outre, il a souligné que les déclarations favorables des autorités européennes. Le président du PNV a même ajouté un peu plus de sel à la plaie de la Justice après l’octroi de grâces aux hommes politiques condamnés en réclamant « autocritique » aux juges après ces arrêts des autorités européennes. « Il y a peut-être eu un excès de zèle [de los jueces] face à une pression sociale excessive et à la contamination de l’arène politique », a insisté l’un des plus forts alliés du président Pedro Sánchez.

Les nationalistes basques tiennent pour acquis que la législature se terminera en 2023 et ils voient dans les deux prochaines années l’occasion de jeter les bases de la réforme du modèle de l’État. « Le recours constitutionnel a ouvert des coutures et il faut proposer un autre modèle de relation avec l’Etat de nations comme la Catalogne, le Pays Basque et si la Galice le veut« , s’est défendu dans une interview à RNE. Le PNV aspire à parvenir à un accord en Euskadi pour élaborer un nouveau Statut qui remplace celui de Gernika et qui sera basé sur un  » cintre  » composé de la Disposition Additionnelle de la Constitution et de la Disposition finale du Statut Basque qui légitime les droits historiques. « Nous pouvons parvenir à un accord pour un moment historique », a confié Ortuzar qu’il s’est fixé l’objectif de l’indépendance au sein de vos « désirs intimes » de renforcer son image plus pragmatique en misant sur un modèle bilatéral et sans que l’Euskadi ait la protection de la Cour constitutionnelle dans ses litiges juridictionnels avec le gouvernement de Madrid.