« Du passé, on ne se nie pas, on apprend », dit le baron galicien, très critique de la décision d’abandonner le bâtiment central du PP
Le président du PP, Pablo Casado, s’est réuni ce vendredi au siège national du parti avec le président de la Xunta et le principal baron «populaire», Alberto Núñez Feijóo. Ceci est confirmé à ce journal par des sources à Gênes.
C’est la réunion la plus attendue du PP, puisque le leader « populaire » galicien est le chef moral du courant modéré du parti, qui n’est pas d’accord avec certaines des grandes décisions de Casado et de son équipe.
Dans le PP, ils confirment la réunion, mais ne révèlent pas le contenu. En tout cas, ils escomptent qu’il a été question de l’annonce surprenante du changement de siège. Malgré le secret de la rencontre entre les deux dirigeants, les caméras de laSexta ont capturé Feijóo à la sortie de Gênes, 13 ans, qui est parti par une porte latérale, en voiture. Dans la même chaîne, le secrétaire général du PP, Teodoro García Egea, a assuré que partir là-bas servira à «annuler les hypothèques du PP».
Ce même vendredi, dans une interview à Cope, Feijóo a clairement et durement critiqué la décision de quitter Gênes, 13 ans. Et il a souligné que « du passé, vous ne vous niez pas, vous apprenez ». « Si à chaque fois qu’il y a un problème, nous changeons de lieu, il n’y a aucun lieu pour aucune fête en Espagne qui mérite de continuer
Après que Casado ait assuré mardi qu’ils ne donneraient pas de nouvelles explications sur la corruption du passé, le dirigeant galicien a indiqué qu’il n’était pas d’accord, car le PP ne se cache pas ou n’hésite pas « avec des problèmes difficiles » de son histoire.
Le président de la Xunta estime que dans un État partie l’important n’est pas « seulement de gagner les élections », car « un homme politique qui ne gagne pas à la fin sera relevé par un camarade » et que la responsabilité de Casado est de consolider le PP comme « grande référence et seule alternative au socialisme, au populisme et à l’indépendance ».
« Nous sommes un parti qui a tout résisté » et « nous serons au gouvernement le plus tôt possible ». Pour cela, le PP doit, selon lui, «maintenir la tempérance, mais aussi la force de nos principes».