Pablo Iglesias prévient que s’il gagne à Madrid « soulever des tapis » pour qu’Ayuso « se retrouve en prison pour vol à la poignée »

Le candidat United We Can accuse le PP de fonder sa gestion sur des « pratiques corrompues et mafieuses »

Iglesias prévient que s’il gagne à Madrid « soulève les tapis » pour qu’Ayuso « se retrouve en prison »
// Photo: EUROPA PRESS

Le toujours deuxième vice-président du gouvernement et candidat de United We Can aux élections madrilènes du 4-M a prévenu la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Daz Ayuso, que s’il atteignait enfin l’exécutif régional, « lever les tapis » et, comme on pouvait s’y attendre, « finir par inculpé et en prison pour avoir volé les mains pleines ».

Iglesias s’est exprimé en ces termes ce dimanche, au cours d’une conférence sur la future loi sur le logement et la régulation hypothétique du prix des loyers, une question qui, selon lui, finira par voir le jour malgré les réticences de la PSOE, auquel il rappelle son obligation de se conformer à ce qui est signé dans le pacte gouvernemental.

Le chef de la formation logement fera de cette émission l’un des drapeaux de sa campagne électorale madrilène et n’hésitera pas à attaquer de toute son artillerie contre le PP, qu’il assimile pleinement à l’extrême droite et qu’il accuse d’avoir historiquement fondé sa gestion sur les «pratiques de corruption et les gangsters « .

Selon Iglesias, tant dans le débat qui se déroule actuellement au sein du gouvernement sur cette question, que lors des prochaines élections à Madrid, « il s’agit d’une transition politique pour que l’Espagne se conforme enfin à la Constitution », un respect qui il se réduit à l’article 47, qui inclut le droit au logement qui doit être garanti par les pouvoirs publics.

Rappelez-vous le ‘tamayazo’

Dans cette bataille, a-t-il assuré, «Madrid est une enclave décisive car c’est le territoire que les oligarques entendent utiliser, s’abritant sur une ultra-droite sans principes qui a pris les clés de trompisme pour résister à la modernisation et au changement. « 

Madrid a été, selon lui, « le terrain de prédilection de la corruption et où les députés étaient achetés ». Le candidat Podemos a donné comme exemple « l’institutionnalisation du pouvoir de la mafia, des criminels et des corrompus » que deux députés du PSOE pourraient être achetés pour gouverner le PP à Madrid, un épisode connu sous le nom de ‘Tamayazo’ qui a pris le présidence de la Communauté par le socialiste Rafael Simancas.

Pablo Iglesias a souligné que dans le PP « ils sont très inquiets parce que Madrid se préoccupe du peu qu’il leur reste ». Il soutient que, à moins qu’en Espagne, un parti ne soit interdit, en référence aux forces indépendantistes et abertzales, Les populaire « Il leur est impossible de retourner au Conseil des ministres ».

« Constructeurs et corrompus »

Pour cette raison, à son avis, « ils ont l’intention de se retrancher à Madrid avec ses bâtisseurs et son peuple corrompu », et quand ils disent qu’ils revendiquent la liberté, ils se réfèrent uniquement à « la liberté de désobéir à la loi et de voler les députés avec les mains pleines.  »

C’est ce qui se passe, selon lui, lorsqu’Isabel Daz Ayuso refuse de se conformer à la condamnation qui l’oblige à restituer les 3000 logements sociaux vendus à Fonds vautours sous le mandat du maire Ana Botella.