Pedro Snchez convoque ce dimanche un Conseil des ministres pour déclarer l'état d'alerte

samedi
24
octobre
2020

14:52

Le gouvernement veut donner une couverture légale à un couvre-feu général pour limiter l'activité et la mobilité la nuit

Le ministre de la Santé, Salvador Illa.

Le ministre de la Santé, Salvador Illa.

JOS RAMN LADRA

Moncloa a enfin convoqué un Conseil des ministres extraordinaire ce dimanche pour déclarer l'état d'alarme. La décision avait été prise, en l'absence seulement de notification officielle, et si elle n'a pas eu lieu aujourd'hui c'est parce que depuis vendredi soir le président du gouvernement, Pedro Sánchez, était à Rome, pour être reçu ce samedi en audience par la Papa. Les autres membres du gouvernement avaient déjà été prévenus que demain ils seraient «localisés» et toutes les sources consultées supposaient que ce serait fait. Les mêmes sources confirment qu'il est déjà officiel.

Cette nouvelle déclaration d'état d'alarme nationale inclurait un couvre-feu, un confinement de nuit comme celui déjà appliqué en France, Italie Oui Belgique, pour limiter l'activité et la mobilité.

Bien que le ministère de la Santé Il était partisan d'attendre quelques jours de plus pour parvenir à un consensus unanime de toutes les communautés autonomes et garantir le soutien parlementaire du PP aux extensions, dans les dernières heures plusieurs communautés, dont pays Basque Oui Catalogne Ils ont demandé au gouvernement un nouvel état d'alerte.

L'aggravation de la situation sanitaire a conduit jusqu'à huit régions autonomes –Asturies, Estrémadure, La Rioja, Navarre, Castilla La Mancha, Cantabrie, pays Basque, Catalogne et la ville de Melilla– d'exiger que le Gouvernement approuve ce chiffre d'exception pour apporter une réponse homogène à l'escalade des infections et fournir une couverture légale pour un confinement nocturne. En fait, bien que le lehendakari Iigo Urkullu s'était montré contre un nouvel état d'alerte, hier il a appelé le Premier ministre, Pedro Sánchez, pour lui faire avancer qu'il l'avait demandé après la Chambre contentieuse administrative du Cour supérieure de justice du Pays basque (TSJPV) n'a pas autorisé ses dernières mesures, telles que la limitation à six personnes des rassemblements sociaux publics et privés.

Jeudi, il y a eu une réunion du Conseil interterritorial de la santé, qui rassemble le ministre de la Santé et les conseillers régionaux, où il a déjà été révélé qu'une grande majorité des régions ont approuvé la décrétation d'un couvre-feu. Mais les doutes de certaines communautés, notamment Madrid, pays Basque, Catalogne Oui Galice, pour «s'accrocher» à une nouvelle déclaration d'état d'alarme, ils l'ont arrêté. Le ministre Salvador Illa a caché qu'il voulait qu'il y ait un consensus.

Aucune autonomie du PP ne l'a formellement demandé. Et bien que jeudi, Illa lui-même ait déclaré que Castilla y Len l'avait fait, de cette région, il a été précisé plus tard qu'il ne l'avait pas fait. La position générale du PP est que la législation nationale en matière de santé devrait être modifiée afin que l'exception légale que suppose l'état d'alarme ne soit pas nécessaire.

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