Pedro Snchez présidera la destruction de plus d’un millier d’armes ETA saisies en Espagne

L’intérieur organise cet événement après de vives critiques à l’encontre des victimes du terrorisme pour sa politique d’amener des prisonniers au Pays Basque

Pedro S

Pedro Sánchez et Fernando Grande-Marlaska, lors d’une séance de contrôle au Sénat.
BERNARDO DAZ BASSIN

  • À l’intérieur.


    Marlaska rapproche d’autres membres de l’ETA malgré le revers de l’audience contre le type de lettres de repentir
  • Tribunaux.

    L’audience rejette les lettres de repentance avec lesquelles les prisonniers de l’ETA obtiennent des prestations intérieures

Le gouvernement finalise un grand acte politique dans lequel détruire les armes saisies à l’organisation terroriste ETA et au Grapo dans les années 80 et 90. L’acte, qui se tiendra jeudi prochain à l’école de la Garde civile de Valdemoro (Madrid), qui sera présidé par le chef du gouvernement, Pedro Snchez.

La destruction de tous les types d’armes, longues et courtes, est prévue. Plus d’un millier, comme ils l’expliquent de l’intérieur. L’événement aura lieu pour visualiser « la défaite policière de l’ETA par l’Etat de droit », expliquent des sources proches de l’organisation de l’événement.

Ce sont les armes fondamentalement saisies à l’ETA sur le territoire espagnol, il n’y en a pas qui ont été saisies en France.

Être un rouleau compresseur celui qui passe sur tout et les détruit dans un événement où tout le dôme du ministre de l’Intérieur et les hauts commandants de la garde civile, de la police nationale et de la Ertzaintza.

La présence d’une représentation des juges et procureurs de la Cour nationale et des associations de victimes du terrorisme est également attendue, victimes qui ont été très critiques à l’égard de la politique pénitentiaire du gouvernement vis-à-vis des détenus de l’ETA. Ils censurent leurs approches continues (entre quatre et cinq tous les vendredis) des prisonniers aux prisons autour de la pays Basque. Et, surtout, les progressions de grade, qui signifient déjà, une fois la deuxième année atteinte, la possibilité de bénéficier de permis. Certaines victimes confirment que le gouvernement tente de masquer, après la destruction de ces armes, leur dynamique de rapprochement et leur transfert de prison à l’exécutif basque. Ils rappellent que ce mouvement politique à Sanchez aura lieu quelques heures à peine avant que le gouvernement n’accepte un nouveau cycle de rapprochement avec les prisonniers de l’ETA.

Les armes qui seront détruites sont celles qui étaient sous la garde de la Cour nationale et qui n’ont plus d’utilité juridique puisque les résumés dans lesquels elles ont fait l’objet d’enquêtes sont déjà résolus et avec des peines définitives.

Dans L’Europe  des événements comme ceux-ci ne se sont pas produits. En fait, comme ces sources le rappellent, même la livraison d’armes par l’Ira a été tentée de se faire furtivement et avec peu de publicité, excluant une manœuvre publique pour détruire les armes.