Podemos rejoint les indépendantistes pour forcer le PSOE à enquêter au Congrès sur l’espionnage des dirigeants séparatistes

Demander la création d’une commission d’enquête avec ERC, Junts, EH Bildu, PNV, PDeCAT, la CUP, BNG, Mme Pas et Comproms

Junqueras et Puigdemont, dénonçant cette affaire hier à Bruxelles.
Junqueras et Puigdemont, dénonçant cette affaire hier à Bruxelles.Olivier HosletEPE
  • politique Le Gouvernement ne donnera des explications sur la CNI et l’espionnage du mouvement indépendantiste que dans une commission qui n’a pas été constituée depuis trois ans
  • Catalogne Aragons menace maintenant de retirer son soutien parlementaire à Sánchez pour avoir espionné les séparatistes

United We Can a rejoint les partis indépendantistes pour tenter de forcer le PSOE à accepter une commission d’enquête au Congrès pour déterminer s’il y a eu un espionnage massif des dirigeants des partis séparatistes catalan et basque par le biais du système Pegasus.

Les violetsqui font partie du gouvernement, ont déposé ce mercredi une pétition conjointe pour promouvoir la création de ladite commission avec MRC, ensemble, EH Bildu, PNB, PDeCATla Coupe, BNG, Plus de pays Oui engagements.

Pour son approbation et sa mise en œuvre, ils auraient besoin des votes du PSOE, qui soutient que le cadre dans lequel les explications doivent être données est la commission des secrets officiels du Congrès, qui ne s’est pas réunie depuis trois ans parce qu’elle n’a même pas été constitué. C’est là que les parties peuvent être informées des travaux menés par le Centre national de renseignement (CNI).

Pour les groupes qui ont présenté la pétition, il s’agit d’une affaire « extrêmement grave » et ils exigent qu’une enquête approfondie soit menée si « des organismes et des ressources publics ont été utilisés à des fins de persécution politique », dans une « intrusion dans l’intimité et la vie privée  » de  » responsables politiques, militants, avocats, journalistes, institutions et leurs familles et amis « .

Dans leur exposé des motifs, ces parties soulignent qu’en tant que Logiciel Israel Pegasus, qui aurait été utilisé pour de l’espionnage présumé, n’est vendu qu’aux forces de l’ordre et aux agences de renseignement, « la responsabilité de l’espionnage incombe directement au gouvernement espagnol ».

Ainsi, ils estiment qu’il y aurait 65 personnes touchées, parmi lesquelles se trouveraient Pierre Aragons, Quim Torra, Arthur Plus, Oriol Junquéras, Jordi Cuixart, Laura Borrs, Roger Torrent, Arnaldo Otegi, jordi snchez Soit Gonzalo Boyé.

Le président de la Generalitat, Pere Aragons i Garcia, se rendra à Madrid demain, jeudi 21 avril, pour rencontrer les représentants des partis espionnés (ERC, Junts, PDeCAT, CUP et Bildu).

Plus tard, le chef de l’exécutif rencontrera les membres du groupe parlementaire United We Can – En Com Podem James Asens Oui Pablo Echenique. Le rendez-vous aura lieu à 12h30. En outre, le chef de l’exécutif maintiendra également le contact avec le porte-parole du Parti nationaliste basque (PNV) au Congrès des députés, Aïtor Esteban.