Podemos s’accroche au gouvernement tandis que Ximo Puig exige la loyauté

Accepte l’entrée d’Héctor Illueca dans le Consell à la place de Dalmau, mais rejette plus de changements

Le président de la Generalitat Valenciana, Ximo Puig.
Le président de la Generalitat Valenciana, Ximo Puig.EFE
  • Puig Avis à Pilar Lima : « Podemos est un partenaire et nous agirons avec loyauté, qui doit être là et en arrière »
  • Relais dans le Consell Dalmau rompt son silence pour confirmer qu’Illueca accepte de le relever

L’annonce du départ du Conseil valencien qui est toujours le deuxième vice-président et le plus haut poste institutionnel de Podemos, Rubén Martínez Dalmau, est un véritable revers pour le président de la Generalitat, Ximo Puig. Et plus si l’on tient compte du fait que les adieux de l’également ministre du Logement fait partie de son énième confrontation avec le coordinateur de Podemos dans la Communauté valencienne, Pilar Lima, soutenu dans cette crise – comme cela s’est produit depuis qu’il a remporté les primaires soutenu par Pablo Iglesias – par la direction de l’État de Ione Belarra.

En ce qui concerne le profil, celui de Dalmau est beaucoup moins combatif que celui de Lima, ce qui, au cours des deux dernières années, a permis à Puig d’avoir un allié fidèle au sein du Consell et peu disposé à montrer ses divergences en public (en tant que leader de Compromís a fait, soit dit en passant, Monique Oltra). La question est de savoir ce qui va se passer à partir de maintenant.

Depuis le début de la crise, l’environnement du président a tenté de faire comprendre que c’est lui qui gérera les temps et, en fait, Dalmau lui-même a confirmé que la date précise de son départ sera décidée par Puig, alors qu’il continue avec son agenda habituel dans le logement. Et dans ce cadre de dynamitage contrôlé de la situation, des sources de la Présidence de la Generalitat sont venues glisser que sur la table était même la possibilité d’un gouvernement minoritaire avec Compromís et sans Podemos, c’est-à-dire avec les violets soutenant le Consell del Botànic des Cortes.

Tout un avertissement aux marins qui visaient la prochaine étape que Lima allait franchir après que Dalmau ait claqué la porte. Autrement dit, si la présence de Podemos au Consell allait devenir un problème, la possibilité de gouverner sans eux était là (du moins, dans la stratégie de Puig, moins dans celle d’Oltra).

Mais la direction de Lima a non seulement confirmé qu’elle se sent partie à l’accord Botànic et qu’elle a l’intention d’occuper la deuxième vice-présidence à laquelle elle a droit au sein du gouvernement valencien, mais Dalmau a indiqué qu’elle est « à l’épreuve des bombes », imitant Les propos d’Oltra à chaque fois, en tant que porte-parole du Consell, il a dû rendre compte d’une crise entre partenaires. De plus, la direction de l’État de Podemos a confirmé hier que le chef de l’inspection du travail, le valencien Hector Illueca, remplacera Dalmau.

Ainsi, dans une interview à Onda Cero Comunitat Valenciana, Puig a averti Podemos hier: « C’est un partenaire et nous voulons agir avec une loyauté maximale, qui doit être là et en arrière. » Il a avancé une réunion avec Lima pour « chercher une solution » mais, en tout cas, il a exclu d’autres changements dans le Consell indépendamment de l’entrée d’Illueca. « Et si, finalement, c’est la décision de Podemos, dans laquelle je ne veux pas du tout intervenir, cela peut jouer un bon rôle », a déclaré Puig à propos de l’atterrissage d’Illueca au Consell.