Prison sans caution pour l’ancien subdélégué du Gouvernement et l’ancien vice-maire de Valence accusés d’avoir participé à un > de corruption urbaine

Le juge de l’opération Azud a décrété que Rafael Rubio, Alfonso Grau et le constructeur Jaime Febrer vont en prison en raison du risque d’évasion et de destruction des preuves. Les autres détenus ont été libérés sous l’accusation

Alfonso Grau et Rafael Rubio.
Alfonso Grau et Rafael Rubio.EFE
  • seuil Le complot de corruption urbaine éclabousse l’ancien trésorier de la PSPV et s’étend à Alicante
  • commissions Le subdélégué du gouvernement de Valence, Rafael Rubio, et l’ancien maire adjoint Alfonso Grau arrêtés pour avoir collecté des pots-de-vin

Le chef de la Cour d’instruction numéro 13 a décrété l’entrée en prison communiquée et sans caution de l’ancien subdélégué du Gouvernement, Rafael Rubio, et l’ancien maire adjoint de Valence, Alfonso Grau, pour sa participation présumée à un complot de corruption urbaine. Le juge, après avoir recueilli leurs déclarations tout au long de l’après-midi, a répondu à la demande du procureur anticorruption en raison du risque de fuite et de destruction des preuves. Deux personnes considérées comme clés dans le Opération Weir: le constructeur Jaime Febrer, directeur de la société épicentre du complot, ainsi que le financier réputé du complot, Joaqun PR, qui a été arrêté jeudi à Alicante.

Les 14 autres personnes arrêtées ont été relâchées sous l’inculpation. Parmi eux, l’avocat et chef des services juridiques de Jos Luis Vera, la fille d’Alfonso Grau et l’ancien conseiller de Xixona, Francisco Domnech. L’ancienne maire, Rosa Verd, pour des raisons de santé, n’a témoigné que devant la garde civile et a été libérée.

Le juge accuse les prévenus d’avoir formé un « groupe criminel » qui aurait commis les crimes de prévarication, de corruption, de falsification de documents, de blanchiment d’argent, de trafic d’influence et d’association illicite. Le complot payé commissions aux politiciens en échange d’avantages urbains, soit pour l’acquisition de lots, soit pour des reclassements pour le développement d’urbanisations entre les années 2005 et 2011.

Plus précisément, l’ancien vice-maire de Valence a peut-être reçu un million d’euros du complot, tandis que l’ancien délégué adjoint du gouvernement se voit attribuer une «  morsure  » de 300000 euros en échange de ne pas avoir signalé des opérations suspectes dans différentes parties de la ville.

Déclaration devant l’UCO

Alors que les détenus étaient transférés à la ville de justice de Valence en attendant d’être traduits en justice, cinq des sept autres enquêtés sont arrivés au commandement de la garde civile, parmi lesquels un ancien secrétaire aux finances du PSOE, Jos Mara Cataluaet la femme de Rafael Rubio.

Catalua a été convoquée pour clarifier si, comme le souligne l’enquête, c’est la personne qui a mis le constructeur au centre de la parcelle, Jaime Febrer, en contact avec les bureaux municipaux de différentes municipalités. Cependant, la majorité s’est prévalue de son droit de ne pas témoigner tant qu’elle n’a pas été appelée à comparaître devant le juge qui commande l’opération avec le procureur anticorruption.