Puig reconnaît que l’accusation d’Oltra ouvre une situation « complexe »: « Il faut réfléchir et prendre des décisions »

Le président de la Communauté valencienne s’est engagé à aborder la situation « avec sérénité » car « les temps juridiques et politiques ne coïncident parfois pas »

Le président Ximo Puig et le vice-président, M
Le président Ximo Puig et la vice-présidente, Mónica Oltra, au début de la séance de contrôle au Parlement valencien.Kai FORSTERLINGMONDE
  • Justice La TSJ reproche à Mnica Oltra d’avoir dissimulé les abus de son ex-mari sur un mineur sous tutelle

Le « président » de la Generalitat, Ximo Puig, a reconnu ce vendredi que l’imputation de la vice-présidente de la Generalitat valencienne et ministre de l’Égalité, Mónica Oltra, pour la prétendue dissimulation de la abus de son ex-mari à un mineur tutoré ouvre une situation « complexe » qui nécessite un « temps de réflexion » qui a choisi de l’aborder « dans la sérénité ». « Il faut réfléchir et prendre des décisions », a-t-il dit.

C’est ainsi que Puig s’est exprimé dans des déclarations aux médias tard ce vendredi avant de participer à un acte du PSPV-PSOE en Aielo de Malferit (Valence), et après que Mónica Oltra a exclu de démissionner après son inculpation.

Puig a considéré que maintenant, avec cette « nouvelle étape » du point de vue juridique que suppose l’imputation d’Oltra, « un temps pour réfléchir et prendre des décisions » et pour « analyser la situation » d’Oltra s’ouvre.

En ce sens, il a mentionné le maire de Valence, Joan Rib-qui a estimé que la semaine prochaine il devrait y avoir une réunion à Comproms pour « mûrir la décision » sur Oltra- pour exprimer qu’il « est d’accord » avec lui sur la nécessité d’établir « une période de réflexion » car « l’intérêt de la projet -du gouvernement de la Botnic- est un intérêt général qui a été très positif pour la Communauté valencienne ».

Interrogé sur un éventuel limogeage du vice-président, Puig a choisi d’aborder la situation d’Oltra avec « serein » depuis « les temps juridiques et politiques ne coïncident parfois pas », comme cela se passe « en ce moment ». « Je comprends les besoins urgents des médias et de l’opposition, mais ce ne sont pas ceux de la Communauté valencienne, qui sont aujourd’hui dans une autre sphère », a-t-il exprimé, tout en ajoutant qu' »il faut réfléchir ».

En tout cas, le chef du Consell, qui a défendu que le vice-président « a donné de nombreuses explications au parlement et dans les médias », a garanti que prendre « toujours » des décisions à partir de « l’intérêt général du citoyen de la Communauté valencienne ».

« CHACUN POSSÈDE SES MOTS ET SES SILENCES »

Sur la position du co-porte-parole de Comproms, gueda micro, -qui a affirmé ce vendredi que si Puig licenciait Oltra « cela signifierait évidemment une rupture » du projet Botnic-, le « président de la Generalitat et secrétaire général du PSPV a insisté sur le fait qu’il se trouvait dans un « espace de sérénité » même si « chacun quand il est en politique reçoit une pression légitime ». « Chacun dit ce qu’il pense et chacun est propriétaire de ses paroles et de ses silences », a-t-il condamné.

Enfin, interrogée si elle a parlé avec Oltra de son accusation – le vice-président l’a assuré ce vendredi -, elle a assuré qu’elle parlait « en continu » avec elle, bien qu’elle n’ait pas précisé si elle l’avait fait à ce sujet. En tout cas, il a souligné que « ce n’est pas un problème d’isolement ».