Rodrigo Rato et Federico Trillo nient également avoir reçu les bonus qui reflètent les «  rôles de Brcenas  »

L’ancien ministre de la Défense souligne qu’il a coordonné la défense initiale de l’ancien trésorier du PP et qu’il n’a jamais reconnu la véracité des écritures comptables

Luis B

Luis Brcenas lors de sa comparution devant le tribunal de la case B de la Haute Cour nationale.
EFE

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L’ancien vice-président du gouvernement Rodrigo Rato a rejoint ce jeudi la liste des hauts fonctionnaires du PP – il était secrétaire général adjoint – qui nient la véracité des annotations de la Papiers Brcenas qui vous affectent. Dans votre cas, par exemple, l’entrée qui dit « premier trimestre Rodrigo R. 13 700 », qui selon Luis Brcenas correspond au bonus payé en espèces à Rato et prélevé sur le case B Match.

« Je ne connais pas ces entrées, je ne connais pas leur origine, elles n’ont rien à voir avec moi, je ne sais pas ce qu’elles représentent et je ne peux pas spéculer à ce sujet. Bien sûr, M. Brcenas ne m’a jamais donné d’argent », dit Rato lors du procès autour de case B du PP célébré lors de l’audience nationale. « Je ne connais pas son origine et je ne connais pas sa fidélité et sa véracité. Bien sûr, celles qui me parlent sont fausses », a-t-il répété au vu du fait que les accusations populaires reviennent sur elle.

Après la comparution de Rato, également par vidéoconférence, l’ancien ministre de la Défense Federico Trillo. Selon Brcenas, le «Federico» qui apparaît régulièrement recevant des primes en comptabilité parallèle. « Vous reconnaissez-vous dans ces annotations? » « Non, je ne me reconnais pas et je ne reconnais pas la validité de ces papiers. »

Parmi tant de refus identiques entendus cette semaine, Trillo a eu un nouveau point de vue, puisqu’en tant que chef de la justice du parti il ​​a coordonné la défense initiale de l’ancien trésorier. Au cours de ces années, j’ai eu une relation continue et étroite avec Brcenas et sa défense et M. Brcenas n’a jamais admis une seule seconde qu’il y avait eu un case B du Parti populaire, qu’il y avait des revenus anormaux ou atypiques dans les fonds du parti, qu’il y avait des rétributions atypiques parmi les fonds qu’il gérait, et encore moins que cet argent était allé à l’étranger. C’est la vérité de ce que j’ai parlé avec M. Brcenas.  »

Selon l’ancien trésorier, une autre des livraisons à Trillo était de payer sa défense après l’acte d’accusation dans l’affaire du crash de l’avion Yakovlev-42. La mention de l’affaire a provoqué la colère de Trillo, qui a également nié ce point. « Je n’accorde aucune valeur à ces papiers », a-t-il insisté.