Sánchez considère Podemos amorti: « Soit le PSOE gouverne avec l’espace de Yolanda Daz, soit l’extrême droite »

Pierre S
Pedro Sánchez dans une intervention récente.Xavier BarbanchoAFP
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Dans la prochaine législature, Pedro Sánchez se voit président d’un gouvernement de coalition, mais pas avec ses partenaires actuels de United We Can, mais avec « l’espace que représente » sa deuxième vice-présidente et ministre du Travail, Yolanda Díaz. Ou son gouvernement « progressiste », ou celui du PP avec Vox « dans lequel l’extrême droite gouverne ».

Alors que tous les sondages montrent une forte hausse de l’intention de voter pour le PP depuis qu’Alberto Nez Feijo a pris les rênes du parti, Sánchez rejette un changement de tendance et considère que « ce sont les mêmes données que Casado a données comme chef du le parti « PP », selon l’analyse faite ce lundi sur Antena 3.

Ce que le président du gouvernement apprécie, c’est que « nous allons passer à des formules de gouvernement de coalition » dans lesquelles seules les deux options évoquées rentrent. L’un est le PSOE avec la formation que Daz explore toujours en dehors de United We Can et sans compter sur ses partenaires de Moncloa, avec qui les distances se sont accrues ces derniers mois en raison de l’envoi d’armes à Ukraine et la rotation sur le chara occidental. Pour expliquer l’alternative, il a évoqué le prochain rendez-vous électoral des Andalous avec les urnes. « Si je vois un gouvernement hypothétique de Châtain avec Olona ou de feijo avec abascalqui gouverne, c’est l’extrême droite ».

Ce sont les attentes que Sánchez envisage. En tout cas, cette nouvelle coalition n’arrivera pas avant l’épuisement de la législature actuelle car « les élections se feront dans les délais », comme précisé, en décembre 2023, car « il faut faire des réformes » et « c’est important » pour L’Espagne que « Récupérons la coutume des législatures de quatre ans ».

Les « problèmes du PP »

Au cours de l’interview, Pedro Sánchez a accusé le PP de ne pas avoir résolu ses « problèmes » avec la corruption ou avec l’extrême droite et a exhorté la nouvelle direction nationale à statuer sur les contrats pour les masques du mairie de Madrid et de la Communauté qui sont au tribunal. De plus, il a rejeté la baisse d’impôts proposée par le nouveau chef du PP, avertissant que ceux qui veulent les réduire annoncent des coupes comme ils l’ont fait lors de la crise financière.

En outre, Sánchez a admis qu’à la suite de la guerre en Ukraine, « il va y avoir une révision à la baisse du Produit intérieur brut en Espagne, en Europe et dans le monde » et a souligné que « cela ne signifie pas que l’Espagne ne continuera pas à croître » car la création d’emplois se poursuit avec un chiffre qui « dépasse » les 20 millions d’affiliés à la sécurité sociale.

Cependant, le chef de l’exécutif n’a pas précisé de chiffre pour cet examen et a indiqué que les données seront fournies par le premier vice-président et ministre des affaires économiques, Nadia Calvio.

Sánchez a annoncé que l’Espagne allait rouvrir « prochainement » son ambassade à Kievfermée depuis le début de la guerre le 24 février,« en signe de l’engagement du gouvernement et de la société espagnole envers le peuple ukrainien ».