Sánchez promeut le transfert « urgent » des prisons et accepte de négocier avec Urkullu l’équipe basque de football

Le lehendakari a l’intention de prendre le contrôle des prisons basques avant le 31 mars et prétend gérer les 5,7 milliards de fonds européens inclus dans l’Euskadi Next

Le président du gouvernement Pedro S

Le président du gouvernement Pedro Snchez avec le Lehendakari Urkullu avant leur rencontre au palais de la Moncloa.
BALLESTEROS EFE

Il lehendakari Iigo Urkulu a obtenu l’engagement du président Pedro Snchez de procéder à la transfert «d’urgence» des trois prisons d’Euskadi. Urkullu a insisté auprès du président du gouvernement à la date du 31 mars pour que son jusqu’à présent ministre de l’administration publique Carolina Darias avait mis en novembre dernier. Après un peu plus de deux heures de réunion à La Moncloa, Urkullu a également réalisé l’engagement de Sanchez à aborder un négociation bilatérale avec le Pays basque sur le statut officiel des équipes nationales basques après que le gouvernement autonome a enregistré auprès de la FIFA et de l’UEFA en décembre dernier sa demande à Euskadi d’avoir un propre équipe nationale.

Le Lehendakari Iigo Urkullu détaillera demain à Vitoria le contenu spécifique des accords conclus avec Sánchez après la réunion qui s’est tenue aujourd’hui à Madrid. Plus de deux heures au cours desquelles, selon Urkullu, le président du gouvernement a promis d’accélérer le transfert des prisons à Euskadi, dans un délai bloc de cinq compétences qui comprend également le paiement de la Revenu vital minimum que le Pays Basque réalise déjà à travers une commission de gestion. Le transfert des prisons et le régime général de la sécurité sociale -prévues pour fin 2022- constituent les clés des revendications du gouvernement basque et du PNV puisqu’en juin 2018 ils ont soutenu l’investiture de Pedro Snchez.

Urkullu, de plus, a insisté pour revendiquer que Sánchez change le modèle de gestion des fonds européens provenant du Mécanisme de Relance et de Résilience (MRR) afin que le Pays Basque puisse contrôlent directement au moins 65% des 5,7 milliards d’euros qu’elle réclame à l’Union européenne. Le Lehendakari soutient que la gestion de ces fonds destinés à des projets approuvés par les communautés autonomes devrait être similaire à celle du Fonds européen de développement régional (FEDER). Mais le Lehendakari a ajouté à sa liste d’exigences un nouveau mode de négociation entre le gouvernement basque et l’exécutif central avec des «questions en suspens et en attente de résolution», y compris le statut officiel des équipes basques, des infrastructures telles que le «Y» basque ou la participation directe du Pays basque dans les instances européennes.

Le gouvernement basque, composé du PNV et du PSE-EE, approuve la pétition officialisée par la Fédération basque de football devant la FIFA et l’UEFA être reconnu et pouvoir concourir en équipe nationale même contre l’Espagne. Le directeur sportif du gouvernement basque, Jon Redondo, s’est rendu avec des membres de la fédération à Zurich et Nyon le 15 décembre pour enregistrer un rapport juridique avec cette demande. Les porte-parole de la Fédération espagnole de football ont écarté cette possibilité deux jours plus tard, que Sánchez ouvre désormais en acceptant la proposition d’Urkullu.