Santiago Abascal répond à Bildu en lisant les noms des plus de 800 assassinés par l'ETA

Mercredi,
vingt et un
octobre
2020

18:31

Le porte-parole de l'indépendance lui rappelle que "ce n'est pas non plus original" car Antonio Basagoiti l'a déjà fait en 2013 et demande "vérité, justice et réparation pour toutes les victimes", pas seulement celles de l'ETA

Le président de Vox, Santiago Abascal, lors du debabe de son ...

Le président de Vox, Santiago Abascal, lors du débat sur sa motion de censure.

DAVID CASTRO MONDE

Santiago Abascal a décidé de répondre à la porte-parole de Bildu, qui n'a consacré qu'une minute de son discours à Vox, citant les plus de 800 tués par l'ETA un par un. Comme dans le film Le Chicago Seven, dans lequel un accusé dans un procès commence à citer les morts de la guerre du Vietnam, Abascal a passé de nombreuses minutes de son discours à lister les victimes du gang terroriste avec les députés de son groupe debout.

Le chef de Vox s'est hissé à la tribune du Congrès après l'intervention du porte-parole de Bildu pour prononcer un à un le nom et le prénom des plus de 800 morts qui ont quitté les 60 ans d'activité criminelle de l'ETA.

Abascal a parfois fait des mentions personnelles, puisqu'il était membre du PP basque, était conseiller et a rencontré de nombreuses victimes ou leurs familles, et a participé à de nombreuses veillées et funérailles.

Le candidat à la motion de censure a conclu en rappelant que 300 de ces crimes ne sont pas résolus. Et que ses meurtriers et mouchards sont libres "et peut-être sont-ils assis ici", au Congrès, laissant entendre que les députés de Bildu pourraient être ses meurtriers ou qu'ils auraient pu collaborer à la commission de ces meurtres.

Le député de Bildu skar Matute a répondu à Abascal que "même en cela n'est pas original" car le chef du PP Antonio Basagoiti a déjà fait une intervention similaire en 2013. Ensuite, il a demandé "vérité, justice et réparation pour toutes les victimes", pour ceux de l'ETA et pour ceux de la «violence para-policière». "C'est ce qui nous différencie vous et moi", a-t-il répondu à Abascal.

Matute a préféré ne pas répondre à l'accusation voilée d'Abascal selon laquelle ils ont pu collaborer aux meurtres susmentionnés. Et il a encouragé les députés du PP et des Citoyens à soutenir la motion de censure de Vox pour qu'ils ôtent «le déguisement des démocrates» et «se montrent pour ce qu'ils sont».

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