Tension maximale et risque de rupture dans le groupe parlementaire des Citoyens des Asturies

Deux des cinq députés exigent qu’Arrimadas nomme un directeur en raison de « l’ambiguïté » de sa direction avec le PP

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Le leader du Cs, Ins Arrimadas, hier au Congrès.Fernando AlvaradoEFE
  • Division Les députés des Asturies demandent à Arrimadas d’agir avant une opération de « marche » des positions régionales au PP
  • L’avenir de la fête Le PP tente d’accélérer l’absorption des positions des Citoyens

Citoyens en Asturies c’est une poussière. Il est plongé dans une bataille interne qui a déclenché la tension au plus haut niveau et qui menace de briser le groupe parlementaire du parti. Orange dans la Assemblée Générale de la Principauté. Deux des cinq députés régionaux, Laura Prez Homme et Armando Fernández Bartolom, se sont rebellés contre la direction régionale du parti pour leur attitude ambiguë envers le PP et exigent qu’Ins Arrimadas nomme un directeur pour sauvegarder le projet Orange.

Sa justification est que le chef asturien de Cs, Nacho Cuesta, et une partie de la direction régionale agit entre « silence » et « passivité » devant « l’opération » de François Hervas et le PP de « démanteler » Ciudadanos. A quoi s’ajoute le fait que Cuesta et ses principaux collaborateurs entretiennent des « liens forts » d’amitié avec l’ancien secrétaire à l’Organisation des Cs, qui a été signé en mars par Gnova pour lancer son offre hostile.

L’affrontement a éclaté il y a quelques semaines mais les tentatives de Madrid et Oviede Afin de réorienter la situation, ils ont lamentablement échoué et plusieurs événements qui ont accru le fossé interne se sont précipités ces dernières heures.

Hier, Prez Macho et Fernndez ont dû comparaître devant le comité autonome des Cs, mais ils l’ont finalement planté et ont demandé à Arrimadas dans une lettre de nommer un directeur compte tenu des « doutes plus que raisonnables sur le niveau d’engagement réel des dirigeants de Ciudadanos Asturias avec le l’autonomie et la viabilité future du projet ».

A Madrid, des sources officielles de Ciudadanos assurent qu’ils maintiennent leur confiance intacte en Cuesta et qu’un directeur ne sera pas nommé car le comité fonctionne « bien » et « il n’y a aucune raison pour cette demande ».

En revanche, les deux députés critiques ont annoncé qu’ils assisteraient à la Commission de garantie citoyenne « voyant leur image personnelle et leur dignité d’agent public sapées » après avoir été accusé de « déloyauté » par Cuesta. Le « point culminant », disent-ils, « d’une campagne de harcèlement et rien qui a aussi son stade dans le groupe parlementaire ».

Manque de force

La plainte concernant l’attitude de Cuesta, adjoint au maire d’Oviedo dans un gouvernement de coalition avec le PP, est due à son manque de force lorsqu’il s’agit de prendre ses distances avec le populaire et de réagir à l’opération Hervas ou à l’insinuation du maire d’Oviedo de signer des conseillers citoyens pour la prochaine liste municipale, qui a été interprétée comme un guide à Cuesta en raison de ses liens personnels étroits.

Le leader de Cs dans les Asturies a voulu répondre à ces critiques dans un tweet. « Ciudadanos est mon parti, dans lequel je suis et continuerai d’être. Fidèle à mon engagement que j’ai acquis avec nos électeurs et nos affiliés. Avec cette motivation et cette grande responsabilité de continuer à travailler pour le projet libéral dans les Asturies ».

La direction nationale a estimé qu’il suffisait de clarifier la situation et a apporté son soutien. Cependant, ce n’est pas pour les deux députés critiques, qui dénoncent avoir reçu depuis des menaces de sanction et des « diffamations ».

Dans une lettre, Prez Macho et Fernndez soulignent que l’adresse actuelle de Cs dans les Asturies est étroitement liée à Hervas et ils se souviennent comment Sergio Garca, le secrétaire à l’Organisation, a reconnu dans une interview qu’il est un « ami proche ».

En revanche, les deux députés critiques dénoncent une situation intenable au sein du groupe parlementaire. Ils soulignent qu’il n’y a pratiquement pas de réunions pour analyser et discuter des votes et qu’elles sont systématiquement ignorées.