Tezanos publie comme « enquête méthodologique » l’enquête menée par le CIS pour 4-M, enfreignant la loi

L’organisme public demandait aux électeurs jusqu’à la veille des élections après avoir échoué dans toutes ses analyses électorales

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Jos Flix Tezanos, président de la CEI.BASSIN

La CEI a culminé ce jeudi son rôle controversé dans les élections autonomes de Madrid en publiant comme «enquête méthodologique» l’enquête qu’elle a menée au cours des derniers jours de la campagne, sautant la Loi électorale.

L’organisme public présidé par le socialiste Jos Flix Tezanos il a d’abord publié une enquête totalement différente des autres ouvrages démographiques, dans laquelle il soulignait un lien entre les forces de droite et de gauche, puis il a mis à jour cette même étude sous le format qu’il appelle « CIS flash » d’insister sur cette idée. Dans aucun des deux cas, les dates traditionnelles suivies par le Centre n’ont été respectées: la première, qui est généralement publiée au début de la campagne, a été publiée deux semaines avant, et la seconde au milieu de la campagne, lorsque la CEI n’a pas publié de sondages. .

Plus tard, on a appris que Tezanos avait continué à sonder les Madrilènes au cours des cinq derniers jours de la campagne, lorsque la loi électorale interdisait de publier des sondages. Selon ce journal, une instruction du Conseil électoral Il précise que le CIS aurait dû l’informer immédiatement qu’il menait une enquête au-delà de la date limite de publication des enquêtes. Et c’est ainsi parce que le Conseil doit transférer les représentants généraux des entités politiques concurrentes aux élections afin qu’ils puissent demander les enquêtes de l’organisme responsable de celles-ci. En d’autres termes, parce que la CEI est obligée de partager ces sondages non publiés avec les partis politiques. Des sources du Conseil ont révélé à EL MUNDO que Tezanos n’a pas respecté cette prérogative légale: Non, ils ne nous ont pas informés, ils arrêtent.

Enfin, Tezanos a publié un article dans le magazine Les sujets à la fin de la campagne, insulter les électeurs de Isabel Daz Ayuso, qu’il a appelé « tabernarios », et dans lequel il a disqualifié la candidate du PP en disant qu’elle a « peu d’entité intellectuelle et politique » et un « bilan médiocre ».

Aujourd’hui, deux jours après la victoire du PP et l’effondrement du PSOE, la CEI a publié cette enquête pour justifier les travaux. Il précise que quelques heures après l’ouverture des urnes, la tendance de l’électorat (vote + sympathie) était de placer le PSOE au-dessus de Mme Madrid et Unidos Podemos au-dessus de Vox, deux circonstances qui ne se sont pas produites. Il pointe également Vox et Podemos, dans cet ordre, comme responsables de la tension dans la campagne électorale, et non le PSOE, qui selon l’étude Tezanos en a beaucoup moins de responsabilité que le PP.