Twitter suspend le compte Vox au début de la campagne en Catalogne pour lier immigration et criminalité

Le l

Le chef de Vox, Santiago Abacal, au siège du parti.

JAVI MARTNEZ

Twitter a suspendu temporairement le compte officiel de Vox quelques heures après le lancement de la campagne électorale en Catalogne suite à un message liant immigration à la criminalité, et que le réseau social considère comme une « incitation à la haine ».

La colère dans les rangs de Vox est absolue, et cela a également été exprimé publiquement par son chef, Santiago Abascal, qui a accusé Twitter de vouloir les censurer pour « influencer » les élections catalanes. Pour tout cela, il a annoncé la présentation urgente d’une plainte pour avoir agi de manière «totalitaire». En parallèle, le vice-président et eurodéputé du parti, Jorge Buxad, a soulevé la question devant les instances européennes en enregistrant une question sur cette « censure » devant le Commission européenne être prononcé.

Le tweet qui a motivé la suspension temporaire du compte, qui devrait durer plusieurs jours, disait ceci: « Ils représentent environ 0,2% et sont responsables de 93% des plaintes. La plupart sont du Maghreb. C’est le La Catalogne qui sort de l’indolence et de la complicité unanimes avec le crime importé. Il n’y a que Vox. « 

Le réseau social considère que ce message enfreint les règles de la plateforme qui interdisent les conduites d ‘«incitation à la haine». Comme il l’a communiqué à Vox pour annoncer la suspension du compte.

Abascal a dénoncé que la décision de Twitter était un « fait très grave » et a accusé les responsables « d’attaquer la liberté et la démocratie en censurant les représentants publics de millions d’Espagnols ».

La colère de Vox est monumentale car elle va les empêcher de diffuser leurs messages sur le compte officiel du parti à un moment aussi pertinent et sensible que la période électorale.

De plus, cette campagne, en raison des circonstances des confinements et des restrictions, exigera un gros effort de la part des parties pour tirer le meilleur parti des moyens télématiques et des réseaux sociaux pour faire passer leurs messages. Quelque chose auquel Vox a toujours fait confiance à une bonne partie de ses options.

La formation a déjà souffert en janvier de l’année dernière du blocage de son compte pour la même accusation d’incitation à la haine. Dans ce cas, pour un message contre la porte-parole du PSOE au Congrès, Adriana Lastra. Vox a été contraint de retirer ce message pour récupérer son compte après plusieurs jours.

D’autre part, Vox a été une campagne très puissante contre Twitter et d’autres réseaux sociaux pendant des semaines en raison de la censure du compte de l’ancien président américain Donald Trump. Abascal et d’autres dirigeants ont précisément dénoncé la capacité de ces plates-formes à agir unilatéralement et sans contrôle judiciaire pour faire taire les gens, avertissant que ce qui s’est passé avec Trump était un précédent « très dangereux » qui menaçait la liberté d’expression.