Un policier local d’Estepona poursuit sa mairie pour lui payer 4500 euros pour l’orthodontie

L’employé public, un policier local, considère que l’aide pour les prestations de santé était exemptée des accords conclus par les représentants des travailleurs et les dirigeants de la mairie d’Estepona pour réduire les dépenses pendant la crise.

Façade du quartier général de la police

Façade du quartier général de la police locale d’Estepona.
PRESSE EUROPE

Droits acquis pour certains, privilèges pour d’autres. Les clauses incluses dans les conventions collectives de la grande majorité des différentes administrations et entreprises publiques continuent de susciter la controverse, bien que certaines d’entre elles aient été suspendues avec le plans d’ajustement budget qui a été appliqué avec la crise qui a débuté en 2008. Plus d’une décennie plus tard, les primes pour les mariages, les prix pour aller au travail ou pour être ponctuel, les paiements pour les lunettes, les crèches ou les services de santé, continuent de susciter la polémique. Et une place récurrente dans cette question est Estepona, dont les agents publics ont réclamé à de nombreuses reprises le paiement de ces suppléments. Comme c’est le cas d’un agent de la police locale qui a déposé un litige pour que la mairie lui verse environ 4500 euros pour un traitement dentaire qu’il a subi entre 2016 et 2019.

Le Ressource déposée dans le cadre de la procédure administrative contentieuse, à laquelle ce journal a eu accès, est la réponse du travailleur à la décision du conseil municipal d’Esteponero de rejeter le paiement initial qu’il réclamait, entre autres procédures, pour une « reconstruction coronarienne », « rétention fixe d’attelle des dents « , » traitement orthodontique fixe avec brackets métalliques « et » révisions « .

Factures émises par la Clinique Dentaire Adeslas et dont le remboursement est exigé sur la base de l’Accord Réglementaire du Personnel Officiel approuvé en séance plénière le 9 juin 2004. Le texte, en son article 38, relatif à la bienfaits pour la santé, précise que « 80% seront payés, avec un plafond annuel maximum de 1 301,11 euros, du montant payé par chaque bénéficiaire, selon la facture du dentiste ».

La police a réclamé dans un premier temps le montant de 6 049 euros, résultant de la somme de 48 factures émises au cours des quatre années que durait le traitement: 937 euros correspondant à 2016; 813, un an plus tard; 2 302,5 de 2018: et 1 996,5 de 2019. Cependant, l’application du maximum annuel susmentionné a réduit leur demande de remboursement à 4 482,39 euros.

La défense fait valoir que, en réponse au «silence administratif» du mémoire présenté le 31 janvier 2020, elle se dirige vers le tribunal administratif contentieux considérant que la Accord réglementaire officiel du personnel, qui – du moins – dans la section sur les prestations de santé s’étend également aux personnes à charge du travailleur qui «perçoivent un revenu inférieur au salaire interprofessionnel minimum». Une permanence qu’il entretient malgré le fait qu’en août 2011, la Table générale des négociations les a suspendus.

Cette mesure de économie adoptée par la faillite du Consistoire, aggravée par la crise économique qui a frappé le pays, a été « expressément » prorogée en 2013. Et début juillet 2019, la Table générale de négociation, « à l’unanimité », a estimé que ces modifications « Ils ont été prolongé tacitement et sans interruption conformément à l’article 3 de la convention collective. « 

Jurisprudence

La décision promue par l’équipe du gouvernement local a également été approuvée par un jugement du tribunal social numéro 9 de Malaga qui a statué contre un employé qui exigeait le paiement d’un supplément de salaire pour être ponctuel et ne pas avoir manqué son poste.

Mais malgré cette jurisprudence, et les accords conclus entre les représentants des travailleurs et les autorités municipales, l’avocat de l’agent considère que les prestations de santé n’ont pas été affectées par la suspension temporaire de la convention collective convenu en 2011, car il défend qu’il ne soit limité qu’au personnel ouvrier. En outre, elle soutient que dans l’extension de cet accord, il n’y avait aucune mention, « ni expressément, ni tacitement ».

« Pour tout ce qui précède, le plaignant considère qu’il a le droit de […] paiement des sommes qu’il réclame », comme indiqué dans le mémoire présenté au tribunal.

Des sources du Consistoire ont exprimé leur confiance que la justice se prononcera « à nouveau » en leur faveur et ont rappelé que les économies pour les caisses municipales qui ont représenté « la suspension des clauses économiques de l’accord qui n’affectaient pas la rémunération de base, telles que l’ophtalmologie, la dentisterie ou autres compensations, ainsi que la suspension du supplément de ponctualité et la réduction de l’absentéisme au travail, représentent une économie de plus de trois millions d’euros par an ». « Par conséquent, au cours de ces 10 années, plus de 30 millions d’euros ».