Un réseau tombe qui a escroqué plus de 500 personnes vulnérables avec la vente sous la contrainte d’encyclopédies

Certaines des victimes, dont des personnes âgées, des personnes à charge et des personnes handicapées, ont perdu jusqu’à 100 000 euros. Il y a 21 détenus.

Un réseau tombe cette arnaque

La Garde civile a démantelé un réseau criminel hautement spécialisé qui se consacrait à la fraude des groupes vulnérables, personnes âgées, dépendantes et handicapées. L’opération – appelée « Abanterum » – a fait 21 détenus, 11 hommes et 10 femmes.

L’enquête, qui a été présentée ce matin par la déléguée du gouvernement de La Rioja, Mara Marrodn, avec le porte-parole de la Garde civile de La Rioja, Miguel ngel Sez, et le colonel chef de la zone X de la Garde civile à la communauté, Jos Antonio Cubel, a déterminé l’existence de près de 600 personnes que ce réseau a arnaquées dans différentes parties de la géographie espagnole. L’enquête a commencé grâce à la plainte d’un voisin riojanais.

Juste comme ont rapporté, certaines des victimes ont perdu jusqu’à 100 000 euros. Grâce à cette opération, le même réseau criminel a également été empêché d’utiliser une autre base de données acquise avec laquelle il aurait pu continuer à générer des escroqueries avec le même profil.

Les membres de ce réseau criminel ont utilisé des tactiques de vente agressives pour semer la confusion chez les victimes, avec coercition et menaces constantes soit en personne ou par téléphone. Concrètement, le réseau criminel acquiert des packs d’identité sur le marché noir auprès de personnes ayant déjà acheté des collections de livres auprès d’autres sociétés ou ayant été victimes de multiples escroqueries. Après avoir étudié le profil de chacun d’eux, ils ont défini la méthode pour frauder le plus d’argent possible.

L’enquête a déterminé l’existence de 592 victimes qui ont été escroquées par ce réseau en La Rioja, Asturies, vila, Barcelone, Burgos, Cdiz, Cantabrie, Galice, Grenade, Len, Malaga, Madrid, Navarre, Pays Basque, Ségovie, Soria, Tarragone et Valladolid, obtenant à l’organisation criminelle un profit illicite de plus de 1 500 000 euros.

A ce jour, 21 personnes ont été arrêtées et enquêtées -11 hommes et 10 femmes, originaires d’Espagne et d’Argentine, âgés de 23 à 49 ans et résidents de Alcorcn, Getafe, Madrid, Parla et Tolède, en tant qu’auteurs présumés à différents degrés de participation aux délits d’appartenance à une organisation criminelle, de fraude et de falsification de documents commerciaux.

Au cours de l’opération, cinq perquisitions au total ont été effectuées dans des entreprises et des domiciles -deux à Madrid, deux à Getafe et une à Mejorada del Campo-, au cours desquelles de nombreux ordinateurs, du matériel informatique et de nombreux documents liés à des activités criminelles sont intervenus.

L’un des modes opératoires consistait à tromper les victimes en expliquant qu’elles avaient auparavant acheté des collections de livres à d’autres sociétés et que le contrat d’achat les obligeait à acquérir les nouvelles éditions de sorte que, compte tenu de la possibilité d’avoir des problèmes juridiques, les victimes achetaient les collections appréciées parmi les 1900 et 3000 euros. À une occasion, ils se sont présentés au domicile d’une victime, se présentant comme les avocats de l’éditeur et l’exhortant à payer la dette sous peine de porter plainte pour non-paiement.

Si les victimes avaient des problèmes financiers, on leur offrait la possibilité de financer la dette en falsifiant des contrats dont les personnes concernées assumaient les responsabilités contractuelles qui en découlent.

Parfois victimes doublement arnaquées, en leur proposant la vente aux enchères des collections de livres qui leur avaient été vendues, en les trompant avec des prix surdimensionnés qui leur garantissaient toujours d’avancer quelques-uns compris entre 3 000 et 8 000 euros pour réaliser la vente aux enchères.

La dernière étape du complot criminel visait les victimes qui avaient subi diverses escroqueries ou ventes abusives au cours des dernières années. Les membres du réseau les contactent se faire passer pour un conseiller juridique leur proposant leurs services, en signant un contrat annuel de 2 400 à 3 400.