Une vague de 300 migrants algériens submerge la Garde civile à Murcie, aux Baléares et à Almera

L’Institut armé dénonce « le manque pressant de troupes » pour faire face aux arrivées massives

Sauvetage en mer
Salvamento Martimo sauve des immigrants arrivant sur la côte andalouse dans une péniche.PE
  • immigration Le dernier défi migratoire de l’Algérie : les jet-skis en direction d’Almeria
  • Les frontières L’Algérie met sa menace à exécution et commence à inonder les côtes espagnoles de petites embarcations

Algérie terminé ce jeudi à Murcie Oui Baléares le défi migratoire qui a débuté mercredi en almeria. L’arrivée de petits bateaux -dont les jet skis comme nouvelle forme de voyage clandestin entre les deux pays- sur la côte méditerranéenne a battu tous les records et en seulement 48 heures, 326 migrants sont arrivés battant tous les records et débordant complètement la Garde civile.

Selon les données auxquelles EL MUNDO a eu accès, en une journée les plages de Cap de Gata Quoi Njar, San José Oui Les Noirs Ils comptaient 23 petits bateaux, dont beaucoup de jet-skis puisque les registres officiels ne font pas de distinctions par type de véhicule, avec un total de 191 personnes à bord. Cette vague inhabituelle de bateaux et de jet-skis a mis à rude épreuve le personnel de l’Institut des armées, qui s’est vite avéré insuffisant pour faire face à la situation.

Dans Murcie, le nombre de migrants interceptés en une seule journée est passé à 85 alors qu’en Baléares Quatre petits bateaux avec 50 personnes à bord ont été localisés, révèlent les données. L’arrivée de bateaux en provenance d’Algérie – dont la police, selon des sources des forces et corps de sécurité de l’État, a assoupli la surveillance en réponse au changement de position de l’Espagne au Sahara – a commencé tôt mercredi sur la côte d’Almeria où bientôt, les agents de la Garde civile ont été débordés lorsque ils ont pris conscience de l’ampleur de la situation. Il y a eu un avertissement, les mêmes sources consultées par ce journal détaillent : autant d’autres bateaux avaient quitté les côtes algériennes et se dirigeaient vers l’Espagne.

Toutes les alertes ont alors été activées à Murcie et aux Baléares, où début juin six bateaux avec plus de 100 personnes à bord ont été enregistrés en moins de 24 heures. Le lendemain de cette alerte, les bateaux semi-rigides arrivèrent sur les rives orientales. Ces trois zones du littoral sont considérées comme des points chauds d’immigration clandestine comme en témoignent les données officielles, dont font partie ces nouveaux lots, qui sont portés à la connaissance du ministère de l’Intérieur. Jusqu’à présent cette année, les îles Baléares ont accueilli 8 702 personnes dans 192 bateaux. Les chiffres à Almeria sont également ahurissants : 1 649 personnes et 170 bateaux, de nombreux jet skis. Enfin, Murcie a enregistré l’arrivée de 697 migrants à bord de 64 petites embarcations.

L’association majoritaire de la Garde civile, Jucil, fait le point sur une situation – après des mois à la dénoncer – par l’intermédiaire de son secrétaire à la communication, Agustin Leal. L’administration actuelle et le ministère de l’Intérieur lui-même continuent de ne pas faire leur travail et de mettre un terme à l’immigration clandestine qui atteint nos côtes. Le manque pressant de personnel de la Garde civile est alarmant, en particulier dans des provinces comme Almera où, avant l’arrivée des bateaux que nous recevons, toutes les patrouilles du Corps doivent se consacrer à l’immigration, laissant de côté la sécurité des citoyens, dénonce Leal.

Il est nécessaire d’appliquer la législation et de défendre l’État de droit en matière étrangère. L’exercice du commandement politique doit être lié à la responsabilité. De Jucil, nous demandons aux politiciens de l’administration actuelle d’être responsables dans ce sens. Il n’est pas acceptable que la Garde civile soit toujours au minimum.