Vox demande au Congrès le rejet et le limogeage de Marlaska pour « incitation à la haine et à la violence » contre sa formation

Abascal : « Le gouvernement a passé des mois à préparer l’interdiction ; c’est pourquoi ils nous placent au centre de tous leurs assemblages, des balles inexistantes aux attaques de concepteurs. »

IV
Ivn Espinosa de los Monteros, porte-parole de Vox au Congrès.EFE
  • gouvernement Marlaska demande désormais « de ne pas banaliser » les attentats et assure qu’il ne démissionnera pas
  • Événements La fausse victime d’agression homophobe a menti pour cacher ses pratiques sexuelles masochistes à son partenaire

Vox a remis l’accent sur le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska. La dernière polémique après les fausses nouvelles de Malasaa a conduit la formation de Santiago Abascal à demander des explications au responsable de la sécurité de l’Etat au Congrès.

Ainsi, Vox demande au Congrès la désapprobation et le limogeage de Marlaska « pour avoir encouragé la haine et la violence contre la troisième force politique en Espagne ».

Rappelons que peu de temps après avoir pris connaissance de la plainte du jeune homme à Malasaa (qui s’est avérée fausse) le ministre a lancé des messages politiques urgents pointant du doigt Vox et assurant que cette formation frise les crimes de haine dans leurs discours.

Le parti a enregistré aujourd’hui une Proposition aucune loi demander la destitution du chef de l’Intérieur. Il dénonce que depuis sa fondation, en décembre 2013, Vox n’a cessé d’être l’objet de « diabolisation et ciblage par la gauche et le mouvement indépendantiste ». « Des attentats dans lesquels le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a eu un rôle fondamental ces derniers jours.

Son président, Santiago Abascal, assure sur Twitter : « L’agression brutale s’est finalement avérée être un canular grossier alimenté par le gouvernement et ses laquais des médias pour souligner Vox. Ils préparent l’interdiction depuis des mois ; c’est pourquoi ils nous placent au centre de tous leurs assemblages, des balles inexistantes aux attaques de concepteurs. Que personne ne doute que Vox se défendra, et défendra ses militants et ses électeurs, des diffamations et de la campagne de haine promue par un président et certains ministres qui veulent cacher leur pacte de fer avec les totalitaires, les séparatistes et les terroristes. Et que personne ne doute que les politiciens, les journalistes laquais, et les « spontanés » des réseaux sociaux, qui nous diffament et créent le terreau pour que les gens disent qu’il faut nous tuer… devront répondre devant les tribunaux de leurs crimes. Ils ne vont pas nous faire taire ni nous faire peur. « 

De Vox, avant que l’on sache que la plainte était fausse, il avait déjà été annoncé par la bouche d’Ivn Espinosa de los Monteros qu’ils dénonceraient quiconque associe son parti à la violence. Comme ils le rappellent, ce parti « condamne fermement toutes les violences, quels qu’en soient la victime ou les auteurs, toute violence ». Ils rappellent également que les violences subies par leur formation ne sont pas condamnées par les partis qui font partie du Gouvernement ou le soutiennent.

De son côté, la secrétaire générale du groupe parlementaire Vox, Macarena Olona, ​​assure au Congrès : « Le gouvernement ne s’est pas précipité ; le gouvernement a fait un usage politique, partisan et indigne d’une personne homosexuelle qui aurait été agressée à Malasaa, comme certains médias l’ont fait, dont La Sexta ».

« Cette politisation scandaleuse n’a eu d’autre but que de diaboliser une formation politique telle que Vox, accusant à nouveau à tort notre parti politique d’être responsable et à l’origine de cette agression homophobe qui s’est avérée par la suite être une fausse plainte et, ce qui est plus grave, qui est publié aujourd’hui par les médias : qu’un indigne Ministre de l’Intérieur dont nous allons demander aujourd’hui la désapprobation et la destitution au Congrès des députés, connaissait déjà cette information lorsque mercredi dernier il s’est présenté devant les médias nous liant directement à ce prétendu homophobe S’il vous plaît, je lance un appel aux médias : arrêtez de manipuler ; arrêtez d’être d’authentiques militants politiques car vos actions ont des conséquences très directes, y compris le sang qui est versé de nos partisans, affiliés, représentants à la suite de leurs accusations », ajoute-t-il.