Ximo Puig insiste sur la modernisation de l’État autonome sans indépendance ni sur le « procs invisible » de Madrid

Le président valencien a souligné le jour de la Constitution qu’il était temps de se conformer à l’ordre de recoudre les « blessures territoriales ouvertes ». « Soit l’Espagne appartient à tout le monde, soit l’Espagne ne l’est pas », prévient-il

Ximo Puig, lors de l'événement à la Casa del Mediterr
Ximo Puig, lors de l’événement à la Casa del Mediterrneo à Alicante.EFE

Le président de la Generalitat, Ximo Puig, a insisté une nouvelle fois sur la nécessité de moderniser le modèle autonome espagnol basé sur la « confiance fédérale » et la « loyauté constitutionnelle ». Il l’a fait lors de l’événement organisé par le gouvernement valencien à Alicante à l’occasion de la Jour de la Constitution dans laquelle le chef du Consell a souligné la nécessité de « perfectionner » la Magna Carta pour renforcer le rôle des communautés dans la gouvernance d’Espagne.

Pour cela, il a exigé une répartition des ressources, « avec suffisance et équité avec un nouveau financement ne peut pas être reportée « et a décrit comme une » étape décisive « la proposition squelette du nouveau modèle que le ministère des Finances a envoyée aux communautés autonomes vendredi dernier et où prévalent les critères exigés par la Communauté de Valence. » C’est une détermination que nous valeur. Maintenant, nous proposerons avec des arguments, nous montrerons la volonté de s’entendre, nous mettrons un terme à la ligne de front et nous invoquerons la confiance fédérale », a souligné le président.

L’autre volet de ce renouvellement du rôle des autonomies doit servir à « recoudre des plaies territoriales ouvertes », « le procs visible et invisible », en référence à la Catalogne et Madrid. « Ni l’Espagne n’est Madrid, ni les mouvements indépendantistes, ni la périphérie la deuxième division. Soit l’Espagne officielle renoue avec la vraie Espagne, soit les distances vont s’étendre », a-t-il prévenu. « C’est très facile: Soit l’Espagne appartient à tout le monde, soit l’Espagne ne sera pas « .

La recette que le socialiste valencien a proposée pour y parvenir « est la même devise de l’Europe : unie dans la diversité », au secours du principe de « fiducie fédérale sans égoïsme, sans aventures en solo ni indépendance et avec un sens de l’état ».

À ce stade, le président a donné comme exemple le Autonomie valencienne, perdu il y a plus de 300 ans après la bataille d’Almansa, « mais qui n’a pu ni avec notre langue, ni notre identité ni le désir de continuer ensemble », « loin des essences identitaires, qui contribuent au bien-être, à l’égalité des chances et au développement social, économique et culturel », a-t-il souligné avant de rappeler que l’Espagne a eu huit constitutions en deux siècles et que chacune a laissé des contributions.

Dans le cas de 1978, « voté par tous les Espagnols », il est possible, de leur point de vue, de se perfectionner non seulement dans les références au modèle territorial, mais aussi à des droits tels que le travail dans des conditions décentes ou l’égalité, menacés par  » machisme, précarité et fanatisme « .

Prix ​​de la science et de la solidarité

Puig a ajouté que parmi les 18 000 mots du texte constitutionnel, il n’y en a qu’un qui n’apparaît qu’une seule fois : Science« Mais il consacre le droit à la vie, la protection de la santé et la promotion du progrès. Et cela sans la science est irréalisable », a-t-il rappelé non sans donner en exemple son rôle prépondérant dans cette pandémie de Covid et dans la mise au point d’un vaccin, qu’il a demandé d’étendre à tous les pays « sans égoïsme, ni mercantilisme, par pudeur et intelligence : car il n’y aura de protection globale avec vaccination mondiale« .

Dans cet acte, tenu à la Casa Mediterrneo à Alicante pour commémorer les 43 ans de la Constitution espagnole, les scientifiques Avelino Corma, Ana Lluch, François Mojica pour leurs enquêtes, qui contribuent à remplir le mandat constitutionnel, et à Plateforme Sense Llar (Sans-abri) de la Communauté de Valence, qui regroupe onze entités et fondations qui tentent de garantir le droit au logement.

La vice-présidente du Consell, Mnica Oltra, qui considérait la Constitution comme « plus qu’un recueil de paroles et de proclamations solennelles », a été l’hôte de cet acte. « C’est un élément de cohésion sociale, un instrument de coexistence et un symbole d’harmonie », a-t-il souligné.

« Dans des situations comme celle actuelle, avec la crise générée par la pandémie, les valeurs constitutionnelles de liberté, d’égalité, de justice et de dignité acquièrent toute leur force. » Ces valeurs, a affirmé Oltra, « défient directement ceux d’entre nous qui ont une responsabilité gouvernementale parce que nous sommes la garantie de l’exercice des droits des citoyens ».

« Et c’est que maintenant, plus que jamais, le sens profond de cet État social avec lequel la Constitution définit l’Espagne est si évident. L’État social est le vaccin contre le virus de l’exclusion », a déclaré le vice-président.