Ximo Puig porte sa campagne contre Madrid au congrès du PSOE pour demander des organisations publiques en dehors de la capitale

Un amendement des socialistes valenciens prône une « Espagne polycentrique » car « le centralisme est inefficace »

Le président valencien, Ximo Puig.
Le président valencien, Ximo Puig.EVA ERCOLANAIS
  • Politique La campagne de Ximo Puig contre la «capitale» et Ayuso se retourne contre lui à Valence

Dans le catalogue de concepts inventés par Ximo Puig pour donner forme à son idée particulière de l’Espagne, ils sont inclus à partir du Espagne d’Espagne aile Espagne polyphonique vague Espagne polycentrique. Toute une terminologie, en somme, pour revendiquer la nécessité de mettre fin au rôle central de Madrid et de la effet capital ce qui, selon les mots du président de la Generalitat, fait de la principale ville espagnole un aspirateur de ressources au détriment du reste des régions autonomes. Un discours qui se tisse depuis longtemps et qui se faufilera dans le Congrès que le PSOE tiendra à Valence du 15 au 17 octobre.

Puig, qui est devenu l’une des principales voix de l’Espagne périphérique, utilise toujours cet argument pour réclamer de l’harmonisation fiscale qu’elle met fin à la prétendue dumping Madrid fiscale jusqu’à la réforme du financement autonome ou la décentralisation des institutions de l’État. Une thèse qui est particulièrement applaudie par ses partenaires nationalistes de Comproms et que l’opposition censure directement pour avoir soutenu le soi-disant madriléophobie. Ce sera en tout cas un débat que le PSOE lui-même devra aborder, puisque l’un des principaux enjeux tourne autour de l’expression de l’Espagne polycentrique. amendements présenter au cadre de présentation la fédération valencienne.

Le texte convenu dans le PSPV-PSOE inclut littéralement l’engagement pour un changement radical de la conception territoriale de l’État, allant vers la déconcentration des structures, permettant à certaines organisations de se localiser dans d’autres parties du territoire. En d’autres termes, que la concentration des organisations publiques dans la capitale de l’Etat puisse être terminée, selon le texte auquel ce journal a eu accès.

Puig avait précédemment suggéré que Ports d’État était à Valence, de la même manière que Turespaa Je pourrais aller à Palma ou au Centre national de la danse, à Séville. Le PSPV est convaincu que l’amendement peut passer. Le chef même du PSOE et président du gouvernement, Pedro Sánchez, a récemment plaidé à Santander pour une déconcentration de bon nombre de ces institutions publiques qui ont historiquement été à Madrid. Le polycentrisme de Puig.

En ce sens, le texte du PSPV soutient que la localisation des centres de décision attire des entreprises et des activités à forte valeur ajoutée (c’est-à-dire l’effet capital dont bénéficie Madrid), outre le fait que les organisations publiques conduisent à la génération de beaucoup d’emploi.

L’amendement valencien, en effet, insiste sur la mise en avant du concept d’Espagne structurée car le centralisme est inefficace, mais aussi peu solidaire (un autre classique de Puig). L’idée que tout se termine et commence à Madrid est ce qui est remis en cause, également en termes d’infrastructures. Pour cette raison, le PSPV propose de passer de la radialité à la rationalité, en redessinant les cartes des infrastructures et en les liant à des critères de population, d’économie et d’efficacité. La vérité est que l’appel Espagne radiale ils le critiquent dans la Communauté valencienne même l’employeur autonome CEV et le même Juan Roig quand il faut revendiquer le corridor ferroviaire méditerranéen.

Cette même semaine, le leader des socialistes valenciens a fait appel dans un débat à l’Espagne polyphonique comme solution aux défis du pays. Parmi eux, outre le sous-financement et le dépeuplement, l’effet capital de Madrid ou sa compétence en matière de politique fiscale. Ainsi, la valence valencienne, selon le baron socialiste, est celle du fédéralisme pratique et de la décentralisation.

Une décentralisation, d’ailleurs, que le PP revendique à son tour pour Alicante. La Generalitat se targue d’être la plus décentralisée de l’histoire, avec un ministère basé à Alicante. Cependant, une partie de la structure de l’Agence valencienne de l’innovation -basée à Alicante- se trouve à Valence et le gouvernement valencien vient de centraliser dans cette capitale, non sans controverse, les services d’urgence qui jusqu’à présent étaient provinciaux.